L’AELIÉS lance une campagne pour la création étudiante

En collaboration avec sa Chaire publique et le concours Cogito, l’AELIÉS lance une campagne de sociofinancement sur le site web La Ruche, dans le but de financer la recherche et la création étudiante pour les élèves de l’Université Laval inscrits aux cycles supérieurs.

Pour une 19e année consécutive, la Chaire publique AELIÉS organise du même coup un cycle de conférences pour la communauté universitaire – mais aussi de Québec – désireuse de se situer à l’égard d’enjeux majeurs de notre époque. Le directeur de la Chaire publique et du concours Cogito, Serge Bonin, explique que le mandat de cette opération consiste en « la vulgarisation et la diffusion de la connaissance universitaire », grâce à la création d’espaces de discussions entre les chercheurs de l’Université et le public.

Le but : permettre à l’ensemble de la population de participer à la diffusion de la connaissance universitaire en assistant à des conférences sur des sujets assez vastes, de toutes les disciplines. Les enjeux sociaux présentés rejoignent autant les étudiants que le grand public. « Il faut prendre ce qui est ici [sur le campus] et le faire sortir de nos murs », affirme M. Bonin. Le tout à l’intention du plus grand nombre, dans un désir de divulguer les connaissances universitaires.

Promouvoir la vie étudiante

Le concours Cogito se situe justement dans cette lignée, puisqu’il s’agit d’un concours annuel de vulgarisation et de diffusion du savoir-faire universitaire de deuxième cycle. Chaque équipe, formée de deux chercheurs-vulgarisateurs et d’un créateur, tentera « d’inspirer, de par son projet de recherche, une œuvre d’art », souligne celui qui a également été comédien au Théâtre du Trident.

Selon ce dernier, cette nouvelle formule est axée sur la transdiscipline. « Elle permet à deux domaines qui n’ont aucun lien de se rencontrer et de voir comment l’un peut influencer l’autre, puis de marier l’art à la recherche, de voir comment la recherche peut inspirer l’art et vice-versa ». Il s’agit donc d’ouvrir de nouveaux points de vues, de nouvelles idées, de mélanger les genres, de créer des rencontres et de, bien sûr, créer de la nouveauté.

Le tout se fera sur les bases d’une petite télé-réalité avec des auditions, un repêchage, un speed-dating. Le processus de recherche et de création sera couvert tout au long de l’année par le biais de petites capsules web mises en ligne sur la chaîne YouTube du concours. Cette interaction permettra au grand public de pouvoir suivre les déboires de chacune des équipes, assure l’association.

Une ruche en effervescence

Afin d’adhérer à cette nouvelle façon de faire, la Chaire publique se doit d’ouvrir de nouveaux horizons, particulièrement en ce qui a trait au financement. Voilà pourquoi l’AELIÉS lance une campagne de sociofinancement via La Ruche Québec, cette plateforme publique vouée à rassembler des donateurs volontaires, dans ce cas-ci soucieux de participer à la recherche et à la création étudiante, de façon simple et efficace.

Cette manière de financement est idéale selon la présidente de l’AELIÉS, Milène Lokrou. « Ça démocratise tout le mode de financement et les espaces comme la Chaire publique. » Tout le monde peut donner, participer à la création et ce, sans égard à leurs portefeuilles.

De plus, de petits cadeaux rouges des AELIÉS du savoir sont offerts pour tous les donateurs atteignant les différents paliers de dons mis en place. Il s’agit là d’une autre façon d’afficher ses couleurs et de démontrer « que la connaissance et sa gratuité nous tiennent à cœur », conclut Serge Bonin.

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