Abondance de bandes dessinées à la Korrigane

La Brasserie La Korrigane accueillait le 26 novembre un lancement de bandes dessinées. Par contre, ce n’est une ou deux BD qui était lancée(s), mais plutôt 7 œuvres ! Sept dessinateurs de Québec et de Montréal se sont réunis pour vendre leurs bouquins, en plus d’offrir des dédicaces et de discuter avec les bédéphiles de la Ville de Québec.

Les artistes semblaient ravis et surpris du nombre d’amateurs s’étant déplacés pour recevoir une dédicace de leur auteur favori. On a pu ainsi entendre Jeik Dion affirmer : « Notre fanbase est ici finalement, on devrait venir plus souvent à Québec. »

Il faut aussi noter la forte présence des éditions Pow Pow, nouvel éditeur dans le monde du 9e art et éditant 3 des bandes dessinées offertes lors de l’événement, soit La Guerre des arts, Je sais tout et Les cousines vampires.

Aperçu des bandes dessinées offertes lors de ce lancement :

Je sais tout de Pierre Bouchard

Pierre Bouchard est un illustrateur de la Ville de Québec, connu entre autres pour sa marque de vêtements Newjoecool. Avec Je sais tout, il propose au lecteur un encyclopédie sur les vrais problèmes de notre génération, comme le saumon, les servants de messe ou encore Charlize Theron. Sans avoir fait de recherche sur ces sujets, l’auteur nous instruit grâce à des faits de son propre cru.

Les cousines vampires de Cathon et Alexandre Fontaine Rousseau

Avec O-Ken, Les cousines vampires est la seule bande dessinée présentée au lancement du 26 novembre qui était composée par un duo. Avec Cathon aux dessins et Alexandre Fontaine Rousseau au scénario, l’oeuvre plonge le lecteur dans une histoire d’horreur vampiresque, mais affublée de dialogues tirant davantage sur le rigolo que sur le sérieux.

La guerre des arts de Francis Desharnais

Sur un fond d’histoire intergalactique, Francis Desharnais présente une histoire où plus aucun artiste n’est présent sur Terre, et où tous ceux qui y vivent sont condamnés à vivre avec du CCR qui joue en boucle. La BD est bien évidemment une critique sociale portant sur le rôle des artistes dans notre société.

La grande noirceur de Philippe Girard

Originaire de Québec, Philippe Girard livre avec La grande noirceur une histoire prenant place en 1939, dans un Québec sous l’emprise du clergé. Le récit montre une immigrante italienne faisant la lecture d’oeuvres classiques de la littérature française à un homme ayant sauvé sa vie au péril de la sienne.

Vincent Bernier, des questions, des réponses… de Michel Falardeau

Vincent Bernier est un grand maître de karaté, mieux connu sous le nom de « l’Élan » dans le village de Rivière-Bleue. Michel Falardeau amène ainsi le karatéka à répondre à une pléthore de questions, allant de « Que pensez-vous des ninajs ? » à « Quel est le sens de la vie ? ». Le tout est agrémenté de dictons issus de la philosophie du grand maître.

Ping-Pong de Zviane

Originalement publié (et toujours disponible) sur le web, Ping-Pong est un essai bédéesque semi-autobiographique où le cheminement artistique est comparé à une partie de ping-pong avec une balle lumineuse qui éclaire la table à chaque coup. Aussi, Zviane y fait un parallèle entre la musique et la bande dessinée.

O-Ken de Jeik Dion et Dominique Carrier

Dessinée en une semaine, O-Ken est une oeuvre de 100 pages écrite et dessinée dans un style épuré où des monstres gigantesques affrontent des robots dirigés par des humains et alimentés par des chats. Le scénario de Dominique Carrier, tout comme le dessin de Jeik Dion, misent sur l’action avant tout, avec un style d’inspiration manga.

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