Aurélie Dubé-Lavoie, recrue d’impact de la formation féminine de cross-country du Rouge et Or, entend bien se faire remarquer sur les Plaines d’Abraham, samedi, alors que son équipe tentera de se hisser parmi les dix meilleures au pays lors du Championnat canadien U Sports de cross-country.
La recrue par excellence du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) se dit optimiste face à la compétition dont le Rouge et Or est hôte cette fin de semaine.
« Tout est aligné pour que ça fonctionne. J’espère qu’au [Championnat] canadien, je vais réussir à livrer une performance digne de l’équipe et de ce que je suis capable de faire, confie-t-elle. Je vais tout donner donc ça devrait bien aller. »
Bien que son équipe n’ait pas été en mesure de défendre le titre québécois qu’elle détenait depuis 2013, Aurélie Dubé-Lavoie soutient que celle-ci n’a pas offert une mauvaise performance, loin de là, et que toute sa concentration est dirigée vers la dernière compétition.
« C’est certain que c’était notre objectif premier de gagner la bannière à la fin de l’année. Mais je ne suis pas déçue de la performance des filles et je crois qu’elles ne le sont pas non plus, dit-elle. On ne peut pas toujours être premières. C’est sûr qu’on travaille fort et les prochaines années, on va le redevenir. »
Questionnée à savoir si la performance de l’équipe masculine les motivait, elle répond spontanément que c’est l’une de leurs plus grandes sources d’inspiration.
« On s’entraîne toujours ensemble. C’est certain que ça nous aide de voir la performance des gars. On s’encourage beaucoup entre équipe. De voir les gars qui dominent comme ça, c’est sûr que c’est motivant », lance-t-elle.
« Tout est possible »
Le calibre sera certes relevé, mais rien n’est impossible selon Aurélie. « Je ne m’attends pas à ce que ça soit facile. Ce ne sont pas des filles contre qui j’ai l’habitude de courir. Mais sur un 6 km cross-country, tout peut arriver. »
Son entraîneur, Félix-Antoine Lapointe, préfère ne pas s’avancer sur le rang auquel terminera la formation féminine. L’objectif n’est toutefois pas le même que chez les hommes. « Il y a beaucoup d’athlètes pour qui ça va être une première expérience au championnat canadien universitaire, donc il y a une notion de prendre de l’expérience et d’être prêt pour l’an prochain. Ça devient difficile d’avoir un objectif de position pour les filles cette année », estime-t-il.
Selon Aurélie, ce qui va avantager son équipe, c’est sans contredit sa connaissance du parcours. « Tu sais un peu comment répartir l’effort. On l’a fait tellement de fois », explique-t-elle.
Il est indéniable, pour la recrue par excellence, que l’appui de ses proches aura un grand impact sur sa performance. Courir chez elle, sur les Plaines d’Abraham, sera certainement un moment inoubliable.
« Je trouve ça vraiment excitant. La famille, les amis vont être là. On dirait que je me sens vraiment plus énervée qu’à l’habitude. Quand il y a une compétition à l’extérieur, il y a les déplacements et l’hôtel. Là, on va être toute l’équipe ensemble. J’ai hâte de voir l’ambiance qu’il va y avoir », souligne-t-elle.
Un podium au championnat canadien serait une belle façon de terminer cette année de rêve pour Aurélie Dubé-Lavoie.
