Le campus de l'Université Laval. Photo : Amaury Paul

Une offre insuffisante

Enfin, l’hiver est derrière nous. Le printemps a discrètement fait son apparition au Québec dans les dernières heures. De quoi donner du répit aux automobilistes qui ont encore sur le cœur la manière dont le gouvernement a réagi à la suite de la tempête de la semaine dernière.

Comme si ce changement de saison ne suffisait pas, voilà que les étudiants sont amenés à s’interroger sur leurs activités du prochain été. Dès mercredi, il sera en effet possible de s’inscrire aux cours offerts durant la saison estivale.

Pour certaines personnes, une question assez importante s’impose avec cette possibilité. Est-il profitable d’en suivre même si la motivation n’est pas autant au rendez-vous?

La réflexion serait facilitée si les cours spécifiques aux différents programmes étaient plus nombreux. Il serait alors possible de prendre considérablement d’avance en vue de la fin de son cours parcours universitaire. Après tout, faire diminuer son nombre de crédits à acquérir pour obtenir son diplôme est l’une des principales sources de motivation à étudier durant l’été.

Or, en ce moment, les options sont limitées. La décision de s’arrêter complètement de mai à août est simplifiée. Prendre du recul pendant quatre mois pour revenir en force au mois de septembre est une stratégie intéressante compte tenu de cet obstacle.

Bien sûr, pour une foule de raisons, ce ne sont pas tous les cours qui pourraient être offerts durant l’été. Toutefois, serait-il possible pour notre institution d’en offrir davantage parmi ceux pouvant être suivis à distance durant les sessions d’automne et d’hiver?

D’une manière ou d’une autre, l’augmentation de cours d’été directement liés aux différentes facultés pourrait être un sujet intéressant à aborder avec les trois candidats dans la course au rectorat. Le débat du 5 avril sera une belle occasion de le faire.

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