Cinq jeunes Québécois à Durban

 

L’organisation Environnement Jeunesse (ENJEU) présentait la semaine dernière sa délégation en vue de la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques. Cet évènement se déroulera à Durban en Afrique du Sud du 28 novembre au 9 décembre prochain.

Les participants, âgés entre 19 et 26 ans, « ont été sélectionnés selon leur niveau de leadership environnemental, de leur engagement dans leurs communautés respectives, et de leur volonté de partager leurs apprentissages au retour de la conférence de Durban » a expliqué Catherine Gauthier, chargée de projet chez Environnement Jeunesse.

La conférence de Durban fera suite aux conférences de Cancún (2010), Copenhague (2009) et Bali (2007). La renégociation des objectifs du Protocole de Kyoto sera à l’honneur, ce dernier arrivant à échéance en 2012. 

Un rôle symbolique mais…

Le rôle de la délégation est plutôt symbolique, bien que les représentants aient le droit d’intervenir durant les négociations. « Je ne crois pas que chaque membre va parler, nous agirons plutôt en tant que membres d’un groupe », a expliqué Delphine Gingras, originaire de Québec et étudiante au Cégep Limoilou. « Nous représentons une génération », a-t-elle précisé.  

Il faut savoir que la jeunesse internationale s’est vue accorder en 2009 une constitution qui lui permet d’intervenir en plénière, de rédiger des propositions officielles, et d’ainsi prendre place à la table des négociations. «Les décideurs savent que c’est légitime qu’on soit  », a fait savoir Mlle Gingras. « Notre influence, c’est la force du nombre », a-t-elle ajouté.

Un automne chargé

Par ailleurs, les membres de la délégation ne se sont toujours pas rencontrés, mis à part via des conversations sur Internet. Une première rencontre est prévue vers la fin septembre pour une session d’information et de formation. Pour l’occasion, des professionnels en relations internationales seront présents. «On ne sait pas encore qui ce sera mais il y aura des décideurs pour nous former », a expliqué Delphine. Par la suite, afin de faciliter la vie de tous les membres qui proviennent des quatre coins du Québec, des rencontres auront lieu sur Internet pour peaufiner leur préparation

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