Connaître les étudiants-athlètes du Rouge et Or

 

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Caroline Vaillancourt est ce qu’on peut appeler une surdouée du ballon rond. «Dès l’âge de 11 ans, je jouais avec les U-13 (joueuse de 13 ans) et à 15 ans, j’ai été sélectionnée dans l’équipe nationale», nous confie-t-elle.

Grâce à sa vitesse, Caroline a toujours réussi à se démarquer des autres joueuses, ce qui a attiré plusieurs universités états-uniennes. «À ma sortie du secondaire, j’ai reçu une dizaine de propositions de bourse. J’ai même failli partir en Californie, mais finalement je ne me sentais pas prête et j’ai décidé d’aller au cégep Garneau», explique l’attaquante du Rouge et Or. «À 18 ans, j’ai arrêté l’équipe nationale, après avoir participé à la Coupe du Monde en 2002. La moitié des filles avec qui j’ai joué en 2002, était au JO cette année. Mais je ne regrette pas [d’avoir arrêté]», affirme-t-elle.

Pour Caroline, le choix de l’Université Laval était logique et même obligatoire : «Après le cégep, toutes les joueuses de la région font le camp du Rouge et Or. Pour moi, c’était Laval ou rien».

La vie d’étudiante-athlète n’est pas de tout repos, et les sportifs lavallois doivent jongler entre les cours et les pratiques quasi quotidiennes. «Pour commencer, je suis un cours à chaque jour, puisque nous sommes obligés de suivre des sessions d’au moins 12 crédits. Ensuite, du mardi au jeudi, nous nous entraînons 1h30 le soir. Le vendredi, nous avons un match à l’extérieur et le dimanche à domicile. Les lundis et samedis sont des journées off habituellement», nous décrit Caroline Vaillancourt.
Tous ces efforts sont consentis pour atteindre le même objectif à chaque saison : une qualification pour le championnat canadien.

L’étudiante en administration des affaires avoue que l’objectif est d’y faire bonne figure, pas comme la saison dernière : son équipe s’était inclinée lors du premier match de la compétition. «L’année dernière, on a perdu notre premier match (et le seul de la saison), ce qui nous a déçu. Cette saison, on espère au moins le gagner [le premier match] pour se classer dans les quatre premières [équipes]», avoue-t-elle.

À titre individuel, Caroline Vaillancourt, qui disputera sa quatrième année au sein du club de soccer, aimerait vivre la meilleure saison possible. Malgré son statut de vétérante, elle ne veut pas «se mettre de pression. [Elle] souhaite disputer un match à la fois et participer à l’intégration des nouvelles recrues.»

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Samuel Lajoie est récipiendaire de la bourse annuelle 2008 des Alouettes de

Montréal.

Photo: Courtoisie, Rouge et or

Cette semaine:

 

Nom: Samuel Lajoie
Âge: 21 ans
Programme d’étude: Droit
Position: Demi-défensif

Samuel Lajoie, joueur de quatrième année du club de football, a appris une nouvelle qui l’a surpris et enchanté à la fois la semaine dernière : les Alouettes de Montréal l’ont félicité pour son excellente saison 2007, en lui remettant une bourse d’excellence d’une valeur de 1250 $. «Ça encourage ! C’est l’fun de voir qu’il y a des gens qui croient en toi», explique le joueur originaire de Saint-Augustin-de-Desmaures, en banlieue de Québec.

Et c’est dans la région de la Capitale-Nationale que Samuel a débuté sa carrière de joueur de football, et ce, dès l’âge de 12 ans au Séminaire Saint-François.

C’est dans cette même institution que son talent va se révéler. «En secondaire 5, au Séminaire [Saint-François], j’ai eu une très bonne année et j’ai été nommé joueur par excellence au Québec. J’ai arrêté le basket pour me consacrer entièrement au football. J’avais l’impression qu’en travaillant fort, je pouvais avoir des chances de jouer à un haut niveau», affirme Samuel Lajoie.

Cette belle saison lui permettra de tenter l’aventure États-Unienne, puisqu’il passera un an au sein de la Kent’s School pour apprendre l’anglais et améliorer son football.

À son retour au Québec, l’étudiant en droit, et futur avocat sportif, ne s’est pas posé dix milles questions : «Mon choix était clair, c’était l’Université Laval. Lorsque j’ai eu le coup de téléphone de l’encadrement du Rouge et Or, j’ai tout de suite accepté. Ici, je joue devant mes amis, ma famille. Laval, c’est un peu comme un programme universitaire américain. On est bien entouré, on s’occupe de nous, c’est la crème du football canadien !», dit-il avec passion.

Après la petite déception de la saison dernière, le demi-
défensif espère que le Rouge et Or ramènera la Coupe Vanier à Québec, comme en 2006. «L’objectif  final est bien sûr la Coupe Vanier, parce qu’on est conscients que nos partisans et la ville ont des attentes élevées. Mais on va quand même prendre un match à la fois et tenter de nous améliorer», décrit-il.

Malgré la perte de joueurs de très grande qualité, tels que Pierre-Luc Yao et Éric Maranda, Samuel Lajoie pense que l’effectif lavallois est toujours aussi compétitif. «On a perdu deux gros morceaux, mais on a un noyau de joueurs expérimentés. De plus, le départ de Yao [par exemple] va permettre à d’autres joueurs de se révéler. Le recrutement est l’un des meilleurs de l’histoire de l’équipe, donc je suis confiant», conclut-il.

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Photo: courtoisie, rouge et or

Les hommes ont le football, les filles ont le rugby. Mais qu’on ne s’y trompe pas, le monde de l’ovalie n’est pas moins violent: les contacts y sont fréquents et, surtout, non protégés.

 

«Lorsque les gars du football viennent nous voir jouer, ils nous disent qu’on est folles de faire ce sport», s’amuse Sophie Robitaille, centre de l’équipe du Rouge et Or.

«C’est un sport intéressant à cause de l’agressivité. C’est très dur physiquement, il y a des changements de rythme et les plaqués peuvent être violents. Mais on s’entend bien avec les adversaires, on se serre la main à la fin des matches avec un grand sourire. On va même manger ensemble parfois».

Sous l’impulsion de la joueuse originaire de Cap-Rouge et de Christelle Paré, une ancienne joueuse du Rouge et Or, le club de rugby a vu le jour il y a quatre ans. «On a su s’entourer des bonnes personnes pour faire aboutir le projet. On avait ce rêve d’avoir un club à l’université», explique Sophie Robitaille.

Depuis sa création, le club a bien servi à faire la promotion d’un sport encore méconnu, mais en pleine expansion. «C’est sûr que le club du Rouge et Or a attiré les athlètes car elles voient qu’elles sont capables de jouer à un niveau universitaire».

L’étudiante à la maîtrise en psychopédagogie pratique le rugby depuis plus de 13 ans. «J’ai eu la piqûre dès le début. Au point que j’ai abandonné le basket alors que je jouais en AAA au secondaire. Ce qui me plaît dans ce sport, c’est que c’est vraiment un sport d’équipe, dans le sens, où il faut que tout le monde s’y mette pour faire avancer le ballon. De plus, on n’est pas faites toutes dans le même moule, les joueuses de l’équipe ont toutes des physiques différents», explique-t-elle.

La petite communauté du rugby à Québec se rend souvent au Stade du PEPS pour encourager les Lavalloises. Sophie Robitaille se souvient encore de la finale face à McGill en 2006. «Il faisait vraiment laitte ce jour-là, y’avait du vent, il pleuvait, mais pourtant, y’avait beaucoup de monde. Je pense que ç’a été un peu le tournant.» Depuis, les joueuses du Rouge et Or ont trouvé un public fidèle et connaisseur.

La vétérante de quatrième année espère que la saison présente se terminera mieux que la saison dernière. «La défaite face à Concordia en finale nous reste encore au travers de la gorge. Mais cette année, on va gagner!», affirme-t-elle, confiante.

La saison a d’ailleurs très bien débuté, puisque l’équipe de Bill McNeill, l’entraîneur-chef, s’est imposée 48 à 0 sur le terrain de l’Université d’Ottawa et a littéralement explosé Bishop’s avec un succès 80-0 samedi après-midi.

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Photo: françois-xavier boulanger-nadeau

La semaine dernière, le programme d’excellence du Rouge et Or a annoncé la renaissance du club de ski de fond. Renaissance, car ce dernier existait déjà à la fin des années 1970, avant d’être supprimé.

Sous la direction de René Lévesque, la première saison du club s’annonce sous les meilleurs auspices, grâce à l’expérience de l’entraîneur, mais aussi de par la présence d’Alexia Pichard-Jolicoeur, championne canadienne universitaire en titre.

Sans faire partie officiellement d’une équipe universitaire, l’étudiante en médecine s’est imposée en 2008 à Wisthler. «Pour participer au Championnat canadien, ce n’est pas obligatoire d’être affilié à une équipe, sinon il n’y aurait pas assez de participants, vu qu’il n’y a pas beaucoup de clubs universitaires. Il faut présenter un certificat qui prouve que l’on est étudiant à temps plein.»

Le fait le plus remarquable dans cette victoire est qu’Alexia Pichard-Jolicoeur n’a commencé le ski de fond de façon intensive qu’à 13 ans, soit 10 ans avant sa victoire. «J’ai commencé sur le tard. J’ai toujours été sportive quand j’étais jeune, mais je n’ai commencé la compétition qu’à 15 ans. Graduellement, j’ai pris goût à la compétition avec les victoires. J’ai beaucoup travaillé, parce que j’avais du retard à rattraper.»

Avec ce titre de numéro un au Canada, la Lavalloise va s’envoler en Chine afin de prendre part aux Universiades, qui auront lieu du 18 au 28 février prochain. «J’ai vraiment hâte d’y être. Ce sera la première fois que je vais courir aussi loin de chez moi. En plus, y aller avec le titre de championne canadienne, c’est un grand honneur.»

Alexia nous avoue qu’elle aime beaucoup voyager et que justement, dans le cadre de son entraînement, elle a pu découvrir la Finlande, un pays reconnu pour la qualité de ses sites d’entraînement de ski de fond. «Ils ont construit un tube de 1,2 km de long, dans lequel il y a de la neige. Grâce à un système de refroidissement, la température dans le tube est maintenue à – 7 degrés, même en été. Donc, ils peuvent s’entraîner toute l’année.»

Concernant le retour du club de ski de fond à l’Université Laval, la skieuse se dit heureuse puisqu’elle craignait de finir ses études avant que le projet n’aboutisse. «Ça fait des années que ça se dessine et mon père a beaucoup travaillé sur le dossier. Je voulais que ça se fasse avant que je quitte l’université.»

De plus, les étudiants-athlètes auront la chance de profiter des excellentes infrastructures proposées par la forêt Montmorency, propriété de l’Université Laval. «Je m’y entraîne déjà avec mon club civil. Ce qui est intéressant, c’est que la neige tombe déjà fin octobre. La saison commence plus tôt et les pistes, ainsi que les hébergements, sont de très bonnes qualités.»

La fondeuse lavalloise est une athlète polyvalente, puisqu’elle va faire partie, pour une deuxième année consécutive, de l’équipe de cross-country. «L’année dernière, pour ma première année, j’ai fini quatrième au Québec. Je suis satisfaite de cette performance et j’espère aussi m’illustrer au canadien.»

En ski de fond, ses objectifs pour la saison à venir sont tout aussi clairs : conserver son titre de championne canadienne et se qualifier pour les coupes du monde civiles qui se tiendront en Colombie-Britannique.

Et les Jeux Olympiques ? «C’est un projet intéressant, mais avec mon programme d’étude, c’est plus difficile car il est très exigeant. Les athlètes au civil ne sont pas aux études en même temps, donc elles ont plus de temps pour s’entraîner. J’ai quand même été surprise par ma performance cette année [médaille d’argent au sprint par équipe] alors que j’étais moins entraînée.» 

Verrons-nous Alexia Pichard-Jolicoeur au Jeux Olympiques de Vancouver de 2010 ? À suivre…

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L’équipe de football de l’Université Laval trône au sommet du classement interuniversitaire canadien depuis le début de la saison 2008. Si les joueurs performent sur le terrain, ils le font également sur les bancs d’école. La conquête de l’excellence se retrouve autant sur le plan sportif qu’académique, et le joueur étoile Guillaume Allard-Caméus incarne parfaitement le symbole du programme d’excellence du Rouge et Or.

Le porteur de ballon a vécu sa première expérience de football à l’âge de huit ans. Au niveau scolaire, il a évolué à l’école Notre-Dame où il a remporté son premier bol d’or en 2001 en tant que capitaine de l’équipe juvénile AAA. Recruté par la suite par Marc Santerre, alors entraîneur des Spartiates du cégep du Vieux Montréal dans la ligue collégiale AAA, il a connu de très bonnes années, remportant trois bols d’or consécutifs. Guillaume Allard-Caméus a été un joueur de premier plan en plus de jouer un rôle de meneur à titre de capitaine à sa dernière année collégiale. Voilà ce que recherchaient les entraîneurs du Rouge et Or. «Glen [Constantin] ne recrutent pas seulement le joueur, il recrute aussi la personne, un leader positif pour l’équipe.»

Lorsque l’on demande à Guillaume Allard-Caméus s’il désire tenter sa chance dans la Ligue Canadienne de Football, le numéro 36 répond par l’affirmative, sans hésitation. «Si je peux faire le saut, je vais y aller, je vais plonger. En ce moment, je focus sur le football parce que c’est maintenant ou jamais.» Par contre, s’il devait renoncer à une carrière dans les rangs professionnels, son baccalauréat en administration des affaires lui permettrait d’entrer sur le marché du travail dans le domaine de la gestion internationale. D’ailleurs, il souhaite obtenir un poste qui lui permettrait de vivre des expériences professionnelles à l’étranger. «Au football, on a des entraînements à l’année longue, je ne peux donc pas partir un mois pour voyager, faire le tour de l’Europe. Après ma carrière de joueur, j’aimerais pouvoir travailler pour une compagnie ouverte sur l’étranger. En fait, c’est tout le côté négociation internationale qui m’intéresse, que ce soit avec des fournisseurs, des clients, des distributeurs, etc.» Il ne lésine pas d’efforts en ce qui a trait à ses études. «Je vais à l’école pour moi, pour approfondir mes connaissances. C’est tout à mon avantage d’en tirer le plus possible. Les études, c’est le meilleur investissement que tu puisses faire parce que ça te revient. Sur le marché du travail, je vais récolter mon dû.»

En attendant de faire le saut chez les professionnels ou sur le marché du travail, Guillaume Allard-Caméus devrait compléter une cinquième année avec l’équipe du Rouge et Or. Il lui restera donc une dernière année pour se dépasser et repousser ses limites. Car même s’il occupe présentement le poste de porteur de ballon numéro un, Guillaume ne tient rien pour acquis. Il sait qu’il doit toujours donner le maximum pour garder sa place. «Il faut toujours se dépasser, se surprendre soi-même. On doit toujours avoir des objectifs plus élevés et pour les atteindre, les coachs nous poussent à notre limite.» C’est d’ailleurs ce qu’il compte faire dans les prochains mois afin d’atteindre le but ultime : la Coupe Vanier. «La défaite a été très difficile à accepter en demi finale l’an passé. Nous [les vétérans] avons encore des feelings de ce match. On ne va pas laisser ça arriver une deuxième fois.» L’équipe du Rouge et Or est d’ailleurs sur la bonne voie. Elle s’est imposée trois fois en trois rencontres par un pointage convaincant depuis le début de la saison.
 

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Pendant que certains enfilent leurs patins pour jouer au hockey, d’autres, comme Alexandre
Lévesque-Tremblay, mettent leurs crampons pour pratiquer le soccer. Pourtant, le défenseur originaire de Baie-St-Paul s’est quand même essayé au sport national québécois. «J’ai commencé à jouer au hockey, admet-il. Je le faisais pour le fun. Mais le problème, c’est que dès ton plus jeune âge, tu te fais observer pour voir si tu es un bon prospect et ça ne m’intéressé pas de jouer sérieusement», dit-il.

Né dans une ville où le soccer est loin d’être roi, c’est son père qui a lancé l’équipe de sa catégorie d’âge. Entraîné durant ses premières années par son paternel, l’étudiant en administration s’est vite fait détecter par les recruteurs de la Capitale-Nationale. «À partir du moment où j’ai participé aux jeux du Québec à treize ans, j’ai joué dans les équipes du Québec de toutes les catégories d’âge. J’ai fait mon sport-étude à Cardinal-Roy et participé au centre national pour les athlètes de 14 à 18 ans à Montréal. Depuis, tous les étés, je joue pour le Dynamo de Québec».

À côté de ces expériences québécoises, l’athlète du Rouge et Or a eu l’opportunité de tenter sa chance en France, avec deux autres joueurs de la région de Québec. À l’été 2003, à seulement 16 ans, Alexandre Lévesque-Tremblay s’est rendu à Strasbourg pour participer à un camp de sélection du centre de formation du club de la capitale européenne. «C’était une belle expérience. Les infrastructures sont impressionnantes et la ville magnifique. D’un point de vue soccer, je n’ai pas senti une grande différence de niveau entre les joueurs européens et nous autre. Mais comme m’a dit l’entraîneur du centre de formation, lorsqu’ils prennent des joueurs étrangers, il faut vraiment qu’ils sortent du lot parce que ça coûte cher de les faire venir. On était bons, mais pas assez pour signer un contrat», explique-t-il.

Celui qui avait déclaré à son arrivée à l’Université Laval qu’avec lui, le club de soccer remportera un titre de champion canadien, assume cette déclaration et les résultats de l’équipe, depuis trois ans, dont une finale canadienne la saison dernière, parlent pour lui. «Je l’ai dit en riant à l’époque, mais je le souhaite vraiment. Quand je suis arrivée la première année, le programme de soccer n’était pas gros, mais Samir [Ghrib, l’entraîneur-chef actuel] m’a dit qu’il voulait construire un programme gagnant avec moi», raconte le défenseur central.

Un an après la finale perdue contre l’Université de Colombie-Britannique, le club de soccer s’est doté de joueurs de grandes qualités pour atteindre la première marche du podium. Selon Samir Ghrib, cette équipe est même la meilleure de l’histoire du programme. Pourtant, les résultats ne suivent pas: le Rouge et Or n’est classé que quatrième au Québec. «C’est vrai que c’est la meilleure équipe de l’histoire du programme, acquiesce Alexandre Lévesque-Tremblay. L’esprit d’équipe est là et les gars ont des qualités énormes. Les résultats ne reflètent pas la qualité de notre équipe». L’accumulation des mauvais résultats aurait-il un effet sur la confiance de l’équipe? «Peut-être. Les deux premiers matches ont été très biens, mais par la suite, on a perdu notre confiance. Après le match nul contre Concordia [samedi 27 septembre], on s’est réunis pour en parler et renforcer notre esprit d’équipe», avoue-t-il.

Alexandre Lévesque-Tremblay a entamé cette saison sa quatrième et avant-dernière année avec le Rouge et Or. Que prévoit-il pour l’avenir ? «Je veux finir mon université et après j’évaluerai les options, explique l’athlète de 22 ans. J’ai des contacts en Europe et j’aimerais y rester au moins un an pour faire des essais et trouver un club. Je ne dirais pas non à une carrière professionnelle, parce que je sens que je peux être meilleur».
 

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Après une saison 2007-2008 qui s’est soldée par une décevante sixième place aux championnats canadiens, l’équipe de volleyball du Rouge et Or compte bien se reprendre cette année. Pour parvenir à ses fins, elle pourra s’appuyer sur Olivier Faucher, son vétéran passeur de dernière année. «La saison va très bien se passer. Sur 13 joueurs présents l’année dernière, 12 sont toujours là. C’est l’équipe la plus forte avec laquelle j’ai joué de toute ma carrière», affirme l’athlète de 24 ans. Et cette année, l’objectif est clair : remporter tous les matches de la saison et, éventuellement, le championnat
canadien.

Avant d’entamer son baccalauréat en enseignement de l’éducation physique à l’Université Laval, Olivier Faucher a évolué dans différentes équipes, et ce, depuis l’âge de 13 ans. Abandonnant les patins de hockey pour les espadrilles de volleyball, le joueur originaire de Plessisville a suivi le chemin tracé par ses amis. «J’ai commencé à jouer parce que tous mes amis l’ont fait. J’ai embarqué et la piqûre est arrivée. En fait, ça coïncidait avec une ‘écœurite’ aigue du hockey. J’avais besoin de changement», explique-t-il.

Bien lui en a pris, puisqu’il atteindra petit à petit les sommets des ligues dans lesquelles il a évolué, en passant par le cadet juvénile AAA avec les Vulcains de Victoriaville et le collégial AAA avec les Titans de Limoilou.
Olivier Faucher a remarqué au cours de ses années au sein des Titans, qu’il pouvait espérer plus que simplement jouer pour le plaisir. «En côtoyant d’autres joueurs du pays aux championnats canadiens, j’ai remarqué que le niveau supérieur était accessible». En toute logique, il a rejoint le Rouge et Or après ses études collégiales.

Reflet de son évolution, Olivier Faucher a vécu en 2007 une expérience qu’il décrit comme «incroyable» et se dit sans mots lorsqu’il s’agit de la raconter : les Universiades de Bangkok. Sorte de Jeux olympiques universitaires, les Universiades réunissent le gratin des étudiants-athlètes du monde entier et proposent un excellent niveau de jeu. «De voir la communauté mondiale universitaire se retrouver dans le même village, et en plus d’obtenir un bon résultat [la médaille d’argent], c’est vraiment l’expérience d’une vie, confie le passeur du Rouge et Or. C’est sûr que ça a pris un certain temps avant que je m’adapte à l’équipe, vu que c’était de nouveaux joueurs, de nouveaux entraîneurs et un nouveau système de jeu. Il m’a fallu un mois et à la fin de l’été, je ne voulais plus partir», se souvient-il.

À propos de l’équipe nationale, Olivier Faucher a pour objectif de continuer l’aventure à la fin de son cursus universitaire et d’intégrer le centre d’entraînement situé à Winnipeg. «C’est un centre d’entraînement à temps plein pour les joueurs ayant fini l’université. L’objectif est de développer les athlètes pour leur permettre de jouer en équipe nationale ou dans des ligues européennes. Le programme dure huit mois et est supporté par Sports Canada», explique-t-il. Son but ultime est de jouer professionnel dans une ligue européenne, et pourquoi pas la Pro A en France. «C’est une très bonne ligue et il n’y a pas la barrière de la langue. Par contre, je ne connais pas assez les autres ligues pour mettre une croix dessus», ajoute-t-il.

Même si cette saison est sa dernière au sein de l’organisation du Rouge et Or, Olivier Faucher n’est pas nostalgique des années passées à Laval. «Le Rouge et Or m’a donné beaucoup, tant l’organisation, que mes coéquipiers. J’aurai toujours un sentiment d’attachement, mais contrairement aux autres années, en voyant ce qui m’attend dans le futur, je n’envie pas celles qui restent aux autres joueurs. Cette saison, je veux en profiter au maximum et partager mon vécu avec le reste de l’équipe», conclut-il.

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Véritable révélation de cette fin de saison, en dépit d’une fracture à la main droite, Sébastien Lévesque éblouit les observateurs et les amateurs de football avec sa vitesse et ses courses spectaculaires. Mais le principal intéressé n’est pas surpris par ses belles performances actuelles. «Je savais que j’étais capable. Le plus important était de savoir comment j’allais comprendre les plans de match. Ça a pris un peu de temps, c’est pour ça que je n’ai pas commencé à jouer tout de suite», explique le porteur de ballon. Comme tout au long de sa jeune carrière, le joueur de première année a bien su profiter de l’opportunité qui se présentait à lui. Grâce aux blessures de cadres importants, Sébastien Lévesque a eu l’occasion de démontrer ses qualités physiques à l’ensemble du personnel du Rouge et Or. «C’est pas l’fun de voir les autres joueurs blessés, mais grâce à ça, j’ai pu saisir ma chance».  

Ses premiers contacts avec le football sont aussi le fruit du hasard. Déménageant à Laval en secondaire 4, Sébastien Lévesque, alors gardien de but de hockey, devait trouver un autre sport à pratiquer. La persuasion d’un de ses professeurs, et entraîneur de l’équipe de football, aura raison de ses hésitations, et le Lavallois endossera l’uniforme des Loups de l’école secondaire Curé-Antoine-Labelle.

Ayant la possibilité de tenter sa chance au sein des Spartiates du Vieux-Montréal, Sébastien Lévesque a préféré choisir les Condors de Beauce-Appalaches. «En Beauce, ils m’offraient un poste de partant, alors que chez les Spartiates, j’aurais dû patienter plus ou moins longtemps. Je voulais jouer en AAA, donc j’ai accepté», explique-t-il. Après deux années sur la Rive-Sud, l’étudiant-athlète a fini sa carrière au collégial avec Notre-Dame de Foy. Bien lui en a pris, puisque l’ensemble de l’encadrement de l’équipe étant issu du programme du Rouge et Or, son choix d’intégrer l’Université Laval était logique. «J’ai décidé que j’allais tenter ma chance à Laval lors de ma dernière saison avec Notre-Dame de Foy. Vu que tous les coachs étaient des anciens joueurs du Rouge et Or, ils nous en parlaient beaucoup», se rappelle-t-il.

Après trois mois dans l’équipe-phare de la conférence Québec, la recrue lavalloise s’est fait une place de choix dans les plans offensifs du Rouge et Or. «Je suis content que Justin [Éthier, le coordonnateur de l’offensive] ait confiance en moi. Ce n’est pas acquis que je sois le porteur partant dimanche [le 9 novembre face aux Stingers], parce que les autres joueurs ont bien fait cette semaine lors des pratiques». Malgré la grande concurrence régnant au poste de porteur de ballon numéro un, pas moins de cinq joueurs peuvent prétendre au poste de partant, les joueurs s’entendent très bien entre eux. «Il y a une bonne ambiance. Des gars comme [Guillaume] Sénécal, [Guillaume Allard] Caméus et [Samuel] Fournier m’aident beaucoup et me donnent de bons conseils. C’est ça la force du Rouge et Or, c’est le partage de l’expérience et je le ferai aussi plus tard», conclut le numéro 15.

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Pour Daphnée Lecorre-Laliberté, le badminton est une affaire de famille: ses parents et son grand-frère le pratiquaient déjà avant elle, donc quoi de plus logique que la petite Daphnée s’y mette aussi. «À mon entrée au secondaire à Saint-Charles-
Garnier, j’avais le choix entre le basketball et le badminton. J’ai choisi le badminton», raconte-elle.

Un an seulement après ses débuts à la raquette et au volant, elle intègre la section sport-étude de son école secondaire et se retrouve face à un défi de taille: évoluer avec des secondaire 3 et 4. «Lors de ma première année, je n’étais pas très bonne, mais le fait d’avoir pratiqué avec des joueurs plus âgés que moi m’a permis de m’améliorer. C’est même l’année où j’ai connu la meilleure progression de ma carrière», affirme la joueuse de deuxième année.

Tout auréolée de deux titres provinciaux individuels au secondaire, elle est sélectionnée en équipe du Québec à l’âge de
16 ans, dont elle fait toujours partie aujourd’hui. Grâce à cette sélection, elle a la chance de goûter au niveau universitaire plus tôt que prévu. «Vu que la coach de l’équipe du Québec était celle du Rouge et Or en même temps, je m’entraînais avec le Rouge et Or.». En parallèle de ses études collégiales, l’étudiante-athlète de 21 ans a grimpé les échelons du circuit civil senior provincial, passant du niveau C au niveau Élite.

L’équipe du Québec lui permet aussi de voyager un peu partout dans le monde. Gérant elle-même l’argent que la province lui verse pour participer à des tournois régionaux, nationaux et internationaux, elle a disputé des tournois en Chine, aux États-Unis et au Portugal. Les tournois internationaux permettent à la Lavalloise d’acquérir de l’expérience, car comme elle le dit elle-même, le calibre est beaucoup plus élevé. A contrario, sur la scène provinciale, les batailles sont beaucoup plus disputées et, surtout, répétitives. «Je retrouve toujours les trois mêmes joueuses face à moi, que ce soit sur le circuit universitaire ou senior. L’année dernière, elles m’ont toujours battu en saison régulière, sauf durant les séries provinciales et au championnat canadien», explique l’étudiante en actuariat. Ces victoires sont arrivées au bon moment, puisqu’elles ont permis au Rouge et Or de devenir champion canadien.

La saison 2008-2009 risque d’être intense pour Daphnée
Lecorre-Laliberté, puisqu’en plus d’avoir la lourde tâche de défendre un titre de champion national en équipe, elle poursuit ses études en actuariat et doit se déplacer à l’étranger avec l’équipe du Québec. «Il faut que je sois organisée [pour tout faire en même temps]. Je choisis mes tournois, il y en a que je fais et d’autres pas. Par exemple, je viens d’avoir une semaine d’examens, il y a un tournoi en fin de semaine [dernière] au Peps, je pars une semaine en Écosse pour en disputer un autre avec l’équipe du Québec, et en fin de semaine prochaine, il y a un tournoi à Moncton au Nouveau-Brunswick», décrit-elle. Mais cet emploi du temps chargé ne lui fait pas peur. Comme elle l’affirme en fin d’entrevue, le sport, en plus d’être positif pour la santé, est une importante source d’équilibre.
 

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Xavier Baribeau fait mentir la légende qui veut que pour jouer au basketball, il faut être grand. Avec une taille de 5’9, le meneur de jeu lavallois est le plus petit joueur sur le circuit québécois, mais non pas le moins percutant. Sa petite taille, il la compense par d’autres qualités primordiales pour un joueur évoluant à son poste. «C’est par la vitesse et la compréhension du jeu [que je compense]. Il faut que j’anticipe aussi. Par exemple, il y a des passes que je ne peux pas faire ou il faut que je fasse des feintes avant de pouvoir les faire», explique la recrue numéro un de la saison dernière au Québec.

Quant à son choix de jouer au basketball, il était inscrit dans ses gènes, son père étant un ancien joueur du Rouge et Or. «Je jouais au football et au basket au secondaire. En secondaire 4, j’ai eu la chance d’être sélectionné sur l’équipe du Québec au centre provincial à Montréal et c’est là que j’ai décidé de ne faire que du basket», explique Xavier Baribeau. Par la suite, intégrer le Rouge et Or lui paraissait tout aussi logique. «Quand j’étais jeune, je rêvais plus aux États-Unis, mais je me suis rendu compte que si j’y étais allé, ça n’aurait pas valu la peine : j’aurais été en division 2 ou en bas de division 1. Quand j’ai décidé de rester au Québec, il n’y avait aucune chance pour que j’aille ailleurs qu’à Laval: mon père était impliqué [dans le Rouge et Or] et je venais voir toutes les games quand j’étais plus jeune», raconte-t-il.

Lors de sa première saison universitaire, Xavier Baribeau a impressionné avec ses qualités physiques et techniques, mais aussi avec sa maturité et son sens du leadership. Il est rare de voir une recrue prendre autant de place dans une équipe aguerrie comme celle du Rouge et Or version 2007-2008. Le meneur de jeu lavallois savait que si son entraîneur lui laissait la place pour s’exprimer, il ne se ferait pas prier pour saisir sa chance. «J’ai toujours été un leader, c’est l’une de mes qualités. Comme je joue point guard, il faut que je fasse la transition entre les joueurs et le coach. Dès la première game, Jacques Paiement m’a fait commencer, c’est là que j’ai pris ma confiance et ma place.»

Ce même Jacques Paiement a dû déclarer forfait cette saison pour combattre un cancer de la prostate. Le coup a été aussi rude que surprenant pour les joueurs, ainsi que pour l’entourage de l’équipe. «Jacques, c’est quelqu’un de très sentimental et d’émotif, donc quand il nous a dit ça, c’est sûr que ça a fait un choc. Côté basket, c’est un coach incroyable, mais en même temps, son fils [Jacques Paiement Jr, qui est devenu entraîneur-chef] n’est pas tombé de nulle part, c’est un passionné, qui prend tout son temps et toute son énergie avec nous, donc je pense qu’on va être capable d’offrir de bonnes performances.»

En plus de cet événement impromptu, l’exercice 2008-2009 risque d’être ardu pour la troupe de Jacques Paiement Jr, vu que l’équipe a perdu un gros morceau en la personne de Jean-Philippe Morin, meilleur joueur au Québec l’année dernière. «Va falloir s’habituer, nos rôles vont changer parce que côté offensif et côté rebonds, JP c’était une grosse partie de notre équipe. On a des joueurs qui vont prendre sa place. Ils vont passer d’un temps de jeu moindre, à un plus grand temps de jeu.» Xavier Baribeau est sûr des chances de son équipe de finir championne au Québec. «On va finir premier, je suis confiant. On a des joueurs incroyables dans notre équipe et on travaille fort. On a beaucoup de blessés, c’est un petit peu la faiblesse de notre équipe, on joue souvent à sept ou huit joueurs et pas souvent à 12. Si tout le monde est là, sans aucun doute qu’on devrait être capable de refaire la même saison que l’année dernière». D’un point de vue personnel, son rôle devrait aussi changer. «En pré-saison, j’avais plus un rôle de scoreur qu’en 1e année et je me suis entraîné fort sur mon lancé cet été. Je devrais avoir un rôle plus offensif encore cette année que l’an passé.»

L’année 2009 sera-t-elle l’année de la confirmation du talent de Xavier Baribeau? À suivre…
 

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connaître les étudiants-athlètes du rouge et or

Le mois de novembre est terne, gris, pluvieux et surtout très déprimant. Julie Rodrigue, joueuse de quatrième année de l’équipe de volleyball, a trouvé la solution pour éviter cette période de l’année : devenir joueuse de beach volley professionnel. En effet, à la suite de sa carrière universitaire, la beauceronne a comme objectif de faire le tour des plages du monde entier. «Ce serait mon rêve, mais les chances sont assez minces, puisqu’il n’y a que quatre filles au Canada qui vivent de ça. Je suis déjà sur l’équipe nationale avec Mel [Mélanie Savoie], mais à temps partiel, c’est-à-dire quatre mois dans l’année. Je suis partie plusieurs fois : à Porto Rico, en Espagne, en Allemagne et en Pologne», raconte Julie Rodrigue.

L’étudiante en relations industrielles fête ses dix ans de volleyball cette année. Joueuse de soccer et de basketball au début du secondaire, elle a revu ses a priori sur le volleyball après avoir été influencée par ses amis et l’entraîneur de volleyball de l’école. «J’aimais pas ça tant que ça, mais j’ai essayé un entraînement à cause de mes amis, et finalement j’ai eu la piqûre. Le basketball a pris le bord, explique-t-elle. En plus, en Beauce, le volleyball est plus structuré et développé que le basketball, donc il y avait plus de possibilité de faire du AAA».

La question de continuer à jouer au cégep ne s’est pas posée longtemps pour la Lavalloise, originaire de Saint-Georges de Beauce. Après un an passé dans le cégep de Beauce-Appalaches, elle vient poser ses valises à Québec et finit ses deux dernières années de cégep avec les Élans de François-Xavier
Garneau. Lors de sa dernière année de collégial, la joueuse de centre est nommée sur la première équipe d’étoiles québécoise et la deuxième équipe d’étoiles canadienne. À nouveau la réflexion ne fut pas longue lorsqu’il a fallu choisir une université. «Ça faisait partie de mes objectifs et de mes rêves. Je me suis laissée aller et à ma troisième année, il y a des universités qui m’ont approchée pour le recrutement. Toutes mes idoles ont joué à Laval. Il y avait des athlètes vraiment exceptionnelles et je voulais jouer avec elles.» Choix judicieux, puisque l’équipe de Julie Rodrigue a remporté le titre canadien durant la première année de la beauceronne à Laval.

La saison 2007-2008 a été un peu difficile pour l’équipe féminine de volleyball. Avec neuf victoires et douze défaites, les Lavalloises ont terminé à la dernière place de la conférence Québec. «L’année passée, c’était vraiment du réajustement pour tout le monde. On avait un nouvel entraîneur, il y a beaucoup de joueuses qui sont parties. Personnellement, j’étais troisième année et je n’avais pas un rôle majeur dans l’équipe, tout à coup, mon rôle a changé», explique-t-elle. Et les changements paient déjà, puisque les volleyeuses du Rouge et Or ont actuellement une fiche de 11 victoires et quatre défaites. «Ça commence déjà bien, on a un début de saison correct. Je pense que l’on continue à progresser. On est vraiment un beau groupe, on a beaucoup de plaisir. C’est la meilleure équipe dans laquelle j’ai joué de ma vie», affirme-t-elle. Avec, en ligne de mire, une qualification pour les championnats canadiens.

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Connaître les étudiants-athlètes du Rouge et Or

Cette année encore, l’équipe féminine de basketball connaît un excellent début de saison. Son succès est attribué, en bonne partie, à la vétérante de quatrième année, Myriam Lamarre. En effet, la capitaine du Rouge et Or apporte la stabilité et la confiance dont sa jeune équipe a besoin. Ses coéquipières et elle ont pour objectif une participation au championnat canadien au terme de la saison.

Myriam Lamarre a eu la piqûre du basketball à l’école primaire, où elle portait les couleurs des Dragons des Grandes-Marées. Les entraîneurs ont remarqué ses qualités athlétiques et l’ont incitée à faire le saut. Par la suite, elle a connu beaucoup de succès avec le Blizzard du Séminaire St-François où elle a, entre autres, remporté deux championnats provinciaux. L’ailière lavalloise a de plus été nommée joueuse la plus utile du circuit AAA à ses trois dernières années du secondaire. Après avoir joué trois ans pour les Dynamiques du cégep de Ste-Foy, où elle a été élue athlète féminine de l’année tous sports confondus à deux reprises, Myriam Lamarre a été approchée par plusieurs universités du Québec et des États-Unis. C’est toutefois le Rouge et Or qui attirait le plus l’athlète de St-Augustin. «Je suis une fille de Québec, je suis bien à Québec, ma famille est ici et c’est important pour moi. Laval restait mon numéro un parce que le programme est bon et c’est quelque chose que je trouvais “challengeant”», affirme l’étudiante en intervention sportive.

C’est bien connu, les défis sont nombreux dans le sport universitaire. Les athlètes doivent réussir à concilier les études, le sport et le travail. Myriam Lamarre, pour qui la procrastination n’est pas une option, a le mérite de réussir tout ce qu’elle entreprend. Si elle excelle autant sur les bancs d’école que sur le parquet du PEPS, c’est justement parce que le sport lui a dicté une éthique de travail. «Le basket aura toujours été une de mes motivations à l’école. Le sport amène une discipline de vie, une gestion de temps, qui fait que j’ai réussi à bien gérer mes études avec mon sport.» De plus, Myriam Lamarre doit relever un tout nouveau défi cette année en tant que capitaine de son équipe. Elle doit donc jouer un important rôle de leader. «J’aime vraiment mon rôle de capitaine parce que j’ai une relation particulière qui s’est créée avec Linda [l’entraîneure-chef]. Elle va passer par moi pour avoir le pouls de l’équipe et elle va me demander mon avis sur comment ça se passe sur le jeu ou par rapport à l’équipe. Mais je ne suis pas nécessairement le leader qui va prendre la parole. Je suis plutôt un leader par l’exemple. Ça fait plus partie de ma personnalité», explique-t-elle.

Myriam Lamarre ne lésine pas non plus d’efforts en ce qui a trait à ses études. Elle termine présentement un baccalauréat en intervention sportive et prévoit entamer une maîtrise en administration des affaires à l’hiver prochain. Elle veut compléter sa formation pour éventuellement pendre les rênes de l’entreprise familiale. Les amateurs du Rouge et Or pourront se réjouir de voir Myriam pour une cinquième et dernière saison l’année prochaine.

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