Caroline Vaillancourt est ce qu’on peut appeler une surdouée du ballon rond. «Dès l’âge de 11 ans, je jouais avec les U-13 (joueuse de 13 ans) et à 15 ans, j’ai été sélectionnée dans l’équipe nationale», nous confie-t-elle.
Grâce à sa vitesse, Caroline a toujours réussi à se démarquer des autres joueuses, ce qui a attiré plusieurs universités états-uniennes. «À ma sortie du secondaire, j’ai reçu une dizaine de propositions de bourse. J’ai même failli partir en Californie, mais finalement je ne me sentais pas prête et j’ai décidé d’aller au cégep Garneau», explique l’attaquante du Rouge et Or. «À 18 ans, j’ai arrêté l’équipe nationale, après avoir participé à la Coupe du Monde en 2002. La moitié des filles avec qui j’ai joué en 2002, était au JO cette année. Mais je ne regrette pas [d’avoir arrêté]», affirme-t-elle.
Pour Caroline, le choix de l’Université Laval était logique et même obligatoire : «Après le cégep, toutes les joueuses de la région font le camp du Rouge et Or. Pour moi, c’était Laval ou rien».
La vie d’étudiante-athlète n’est pas de tout repos, et les sportifs lavallois doivent jongler entre les cours et les pratiques quasi quotidiennes. «Pour commencer, je suis un cours à chaque jour, puisque nous sommes obligés de suivre des sessions d’au moins 12 crédits. Ensuite, du mardi au jeudi, nous nous entraînons 1h30 le soir. Le vendredi, nous avons un match à l’extérieur et le dimanche à domicile. Les lundis et samedis sont des journées off habituellement», nous décrit Caroline Vaillancourt.
Tous ces efforts sont consentis pour atteindre le même objectif à chaque saison : une qualification pour le championnat canadien.
L’étudiante en administration des affaires avoue que l’objectif est d’y faire bonne figure, pas comme la saison dernière : son équipe s’était inclinée lors du premier match de la compétition. «L’année dernière, on a perdu notre premier match (et le seul de la saison), ce qui nous a déçu. Cette saison, on espère au moins le gagner [le premier match] pour se classer dans les quatre premières [équipes]», avoue-t-elle.
À titre individuel, Caroline Vaillancourt, qui disputera sa quatrième année au sein du club de soccer, aimerait vivre la meilleure saison possible. Malgré son statut de vétérante, elle ne veut pas «se mettre de pression. [Elle] souhaite disputer un match à la fois et participer à l’intégration des nouvelles recrues.»