Cuisine Campus : Des projets plein les cartons

La reprise des installations alimentaires par la CADEUL est maintenant une chose acquise. La campagne de mobilisation enclenchée par la CADEUL a mobilisé la communauté, mais les détails demeurent toutefois inconnus.

Le nom de la future cafétéria est toutefois toujours un mystère : « On essaie d’impliquer le plus possible les étudiants dans les orientations du projet. Une façon de les impliquer, c’est dans le choix du nom », explique Geoffroy Boucher, ancien VP finances de la CADEUL.

Les installations alimentaires du pavillon Desjardins représentent un gros morceau à insérer dans le budget de la CADEUL : « le chiffre d’affaires tourne autour de 2,3 ou 2,5 millions. C’est difficile de dire si le nouveau concept va attirer plus de clients », estime M. Boucher.

Les concessions alimentaires demeurent toutefois la propriété de l’Université Laval. « Nous ne sommes que des opérants. Il faut tout de même payer un certain loyer et donner des ristournes sur notre volume de vente », explique M. Boucher. Cela représente un montant d’environ 300 000 $ par année.

Pour ce qui est de la reprise du lot deux et du reste des installations alimentaires du campus, « On est tôt dans le processus, je pense que c’est surtout important de se concentrer sur celui qui va être là, d’autant plus que c’est un beau projet », explique Maxime Morin, nouveau VP finances.

Toutefois, le contrôle de toutes les cafétérias ne semble pas intéresser la CADEUL. « L’idée de Cuisine Campus n’a jamais été une idée de reprise de l’ensemble des comptoirs alimentaires de l’Université par la CADEUL, mais bien d’organiser une réappropriation par la communauté universitaire de ses installations alimentaires. »

« En ce qui concerne le lot deux, nous voulons être en support aux associations étudiantes qui veulent tenter quelques reprises alimentaires », explique Geoffroy. Les étudiants d’administration, par exemple, désireraient reprendre le contrôle des installations alimentaires du pavillon Palasis-Prince.

Un projet bien entamé

« Ça va vraiment être un carrefour alimentaire plutôt qu’une cafétéria classique », explique Maxime Morin. « Il va y avoir trois comptoirs qui vont offrir des menus différents».

Le premier comptoir offrira un menu sur le pouce. Le second sera centré sur le monde et servira de la nourriture de partout dans le monde. Finalement, le troisième comptoir offrira un menu de cafétéria plus classique.

La diversité était vraiment à l’ordre du jour : « Le but est de donner l’impression d’être dans une halte-bouffe d’un centre d’achat, mais sans le côté fast-food », explique Geoffroy.

Le menu sera en effet centré sur une alimentation santé : « Il n’y aura pas de poutine ou de frites », explique M. Boucher.

Le comptoir alimentaire opéré par la CADEUL au pavillon Desjardins-Pollack ouvrira ses portes le 1er juin prochain.

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