Emplois-Campus et Études-Travail donnent des emplois aux étudiants nécessitant de l’UL

300 nouveaux postes sur le campus

Les 300 postes créés cet hiver sont majoritairement  des postes d’enseignement et d’auxiliaires de recherche. Les emplois sont pratiquement dans tous les domaines à l’Université.

La différence entre Emplois-Campus et Études-travail est leur champ d’action. Le premier se penche uniquement sur les étudiants étrangers, tandis qu’Études-Travail offre des emplois aux étudiants québécois. Les deux organismes sont financés par le gouvernement et selon Johanne Poulin, directrice adjointe aux opérations du Service de placement de l’Université Laval, les subventions gouvernementales sont données au prorata du nombre d’étudiants qui nécessitent ce type d’aide.

Le budget d’Emplois-Campus est beaucoup plus restreint que celui d’Études-Travail, car en comparaison des autres établissements universitaires québécois, le nombre d’étudiants étranger est moins grand. Montréal étant une ville avec une population plus grande et beaucoup plus multiculturelle, il est normal que les subventions soient différentes, selon Mme Poulin.

C’est pourquoi sur les 300 emplois créés cet hiver, seulement dix sont pour Emplois-Campus. Les 280 autres sont pour les étudiants québécois. En plus du nombre restreint de postes, les étudiants étrangers doivent remplir certains critères de sélection. Les étudiants doivent payer les droits de scolarité supplémentaires s’appliquant aux étrangers. Ils doivent aussi étudier à temps plein lors de la session en cours. Si l’emploi a cours lors de l’été, l’étudiant doit avoir été inscrit à temps plein à l’hiver précédent et être inscrit à temps plein à l’automne suivant.

Pour les étudiants québécois, il en est autrement. Le programme a originellement été créé pour les étudiants en trouble financier venant à menacer la poursuite de leurs études. Les étudiants visés sont ceux qui ont atteint les limites des prêts et bourses, et qui ont des problèmes financiers importants. Souvent, ces étudiants doivent se débrouiller sans soutien parental ou conjugal. Les étudiants profitant de ce service doivent aussi étudier à temps plein lors de la période d’embauche.  Les participants à Études-Travail doivent détenir la citoyenneté canadienne et résider au Québec.

L’étudiant doit d’abord remplir un formulaire sur Internet afin de voir s’il est admissible au programme de placement. C’est seulement s’il passe cette étape qu’il pourra alors postuler pour un poste. C’est de là que le programme tire son efficacité puisqu’il n’y a que très peu de demandes inutiles ou qui ne seraient pas sérieuses.

Le taux horaire pour les deux programmes est le même soit : 10,12 $ pour les étudiants au premier cycle, 17,52$ pour le deuxième cycle et 18,72$ pour le troisième. Comme il s’agit d’un programme visant à permettre aux étudiants de continuer leurs études, un maximum de 15 heures par semaine est alloué au travail afin de ne pas mettre en péril les notes. Selon Mme Poulin, la majorité des étudiants faisant partie du programme sont très motivés à terminer leurs études et sont très à leur affaire.  

Le service de placement tient 3 sessions de recrutement par année à l’automne, à l’hiver et à l’été.
 

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