Zone se dit conscientisée

Plusieurs raisons expliquent selon Sonia Giroux, directrice des succursales chez Zone, la difficulté d’offrir la majorité des produits promotionnels de l’UL en fonction de critères socialement responsables. «Tout ce que l’on peut faire, on le fait. On est sensible à cela. On ne se cache pas que nous avons beaucoup de produits qui viennent de l’extérieur. Nous avons des contraintes de disponibilités de produits et des contraintes de prix», fait-elle valoir. «Il faut garder un prix compétitif pour nos clients. Les étudiants et une grande partie de nos clients ne peuvent pas toujours payer très cher. Quand tu achètes les produits, il faut jongler avec le fait d’avoir un produit équitable, recyclé, qui correspond aux normes et qui est accessible pour nos clients. Il faut trouver l’équilibre dans tout cela.»

Au cours des dernières années, Zone a connu une hausse fulgurante des ventes de produits promotionnels. En effet, de 1998 à 2008, la coopérative a vu ses ventes augmenter de 1200%. Bien que ses produits proviennent en partie de pays souvent ciblés pour leur faible éthique en matière de droits des travailleurs, Zone essaie tout de même d’y ajouter une touche plus locale. «On essaie d’acheter nos gilets, par exemple, de distributeurs canadiens. On fait imprimer et broder notre marchandise à 95% à Québec. On encourage des entreprises locales. Ce qui est difficile, ce sont les groupes, comme lorsque vient le temps des initiations. Ça serait difficile d’écarter Guildan ou des compagnies du genre pour répondre aux besoins de notre clientèle. Elle va aller ailleurs», dit Mme Giroux.

Nouveau partenariat
En plus de sa nouvelle écocollection, la coopérative vient de mettre sur pied un partenariat avec Socodevie, un réseau canadien d’entreprises coopératives. Spécialisée dans l’intercoopération entre ses membres, Socodevie serait, à court terme, poussée à devenir un importateur pour ZONE. «Nous avons déjà travaillé avec eux, signifie Mme Giroux. À court terme, nous comptons renforcer ce partenariat et travailler avec eux de façon majeure», conclut-elle.
 

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