Les étudiants sont dans la mire d’Héma-Québec. Depuis l’an dernier, l’organisation teste une nouvelle stratégie pour encourager les jeunes à faire «une carrière de donneur de sang».

Héma-Québec lorgne les étudiants

Les étudiants sont dans la mire d’Héma-Québec. Depuis l’an dernier, l’organisation teste une nouvelle stratégie pour encourager les jeunes à faire «une carrière de donneur de sang».

David Rémillard

La stratégie se base sur la disponibilité. Plus Héma-Québec sera flexible sur ses horaires, plus elle encouragera les donneurs à se présenter. «On présume que ça va fonctionner», affirme Brigitte Bernier, chef de la planification de l’approvisionnement pour la région de Québec.

Pour les plus petites collectes, généralement échelonnées sur une journée, Héma-Québec ajoute une journée supplémentaire. «Si on donne plus d’opportunités aux donneurs on pense qu’on peut aller chercher une plus grande clientèle», ajoute Mme Bernier. Les objectifs du premier jour sont inférieurs à ceux du deuxième.

Héma-Québec voit dans le renouvellement constant de l’effectif étudiant une source de donneurs de qualité. «On cherche de nouveaux donneurs, on veut avoir des jeunes, des personnes en forme, en santé.»

Collecte au Vandry

Le système est présentement testé au pavillon Ferdinand-Vandry, où une collecte s’est amorcée hier et se terminera aujourd’hui. L’objectif est de 100 donneurs pour lundi et 125 mardi. Cette même collecte, organisée par l’Association des étudiant(e)s en physiothérapie, à son édition 2012, avait attiré 152 donneurs sur un objectif de 120.

Il s’agit de la deuxième collecte sur deux jours d’Héma-Québec sur le campus depuis l’implantation de cette nouvelle approche.

En novembre dernier, au pavillon Alexandre-Vachon, 94 des 100 donneurs attendus au premier jour se sont présentés et 121 de 125 ont donné du sang au deuxième jour.

La grande collecte au PEPS, en décembre, continuera devrait rester sur une seule journée, attirant en moyenne 600 donneurs.

Héma-Québec espère avoir l’approbation de l’Université Laval pour continuer dans cette voie. L’organisation de collectes sur plusieurs jours dépendra essentiellement sur la disponibilité et la flexibilité offerte par l’institution, conclut Brigitte Bernier.

 

 

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