La grève n’est pas une option, mais…

Le SEUL, dont la convention collective est échue depuis le 31 mai dernier, poursuivra plutôt sa campagne d’information et de mobilisation sur le campus en attendant les négociations avec les autorités universitaires.

Luc Brouillette, Président du SEUL, a cependant fait savoir que ses 1800 membres sont prêts à toute éventualité advenant un échec des négociations. « Nous avons un fond de 3,2 millions de dollars d’amassé advenant un conflit avec l’employeur », a-t-il déclaré en entrevue téléphonique lundi matin. Une activité de mobilisation est notamment prévue ce jeudi.

Malgré les différents moyens de sensibilisation du SEUL, l’employeur n’a toujours pas contacté le syndicat. « Nous avonstis un cahier de charges qui contient nos revendications », a expliqué Luc Brouillette.

Un assouplissement des horaires

La population québécoise étant vieillissante, Luc Brouillette croit qu’il est important de s’ajuster pour faire face à de nouvelles réalités. « Nous souhaitons que nos employés puissent s’occuper de leurs parents malades ou mourants, qu’ils puissent le faire sans être pénalisés », a-t-il fait valoir. Luc Brouillette voit dans le renouvellement de la convention collective une belle opportunité de changer cet aspect de la conciliation travail-famille.

Les revendications du SEUL touchent également à la précarité de certains emplois, à l’indexation des salaires en fonction du pouvoir d’achat des consommateurs et au maintien des conditions du régime de retraite des employés.

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