La Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) a annoncé lundi qu'environ 77 300 des 192 000 étudiants en grève le resteront pour une durée indéterminée jusqu'à ce qu'une offre formelle soit proposée par le gouvernement libéral.

Les étudiants jouent dur

La Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) a annoncé lundi qu’environ 77 300 des 192 000 étudiants en grève le resteront pour une durée indéterminée jusqu’à ce qu’une offre formelle soit proposée par le gouvernement libéral.

Raphaël Létourneau

Il n’y aura pas de votes de reconduction tant et aussi longtemps qu’aucune négociation n’aura eu lieu. « Si la ministre de l’Éducation croyait que le mouvement étudiant s’essoufflerait après le grand rendez-vous du 22 mars, elle se trompait. Ce sont maintenant 77 300 personnes qui n’envisageront même pas de rentrer en classe tant et aussi longtemps que la ministre ne formulera pas une offre formelle au mouvement étudiant », déclare Jeanne Reynolds, co-porte-parole de la CLASSE.

À l’Université Laval, Sciences des religions, Littérature, Théâtre, Arts visuels et Histoire cycles supérieurs font partie de cette nouvelle initiative de la CLASSE. Pour sa part, le Département de philosophie est en grève jusqu’à ce les étudiants obtiennent des états généraux sur la gratuité scolaire.

Lors de son congrès en fin de semaine, la CLASSE a choisi de mettre en place un comité de négociation avec les autres organisations nationales étudiantes. « Nous soulignons la solidarité des fédérations étudiantes concernant les négociations avec le gouvernement. C’est l’ensemble du mouvement étudiant qui se rendra devant la ministre de l’Éducation afin de trouver des alternatives à toute hausse de frais de scolarité », promet Gabriel Nadeau-Dubois, co-porte-parole de la CLASSE. Un comité entre la CLASSE, la FECQ et la FEUQ sera d’ailleurs sur pied prochainement.

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