Négociations à venir avec l’Université

En effet, l’administration de l’UL s’est entendue avec le SCCCUL, il y a quelques mois pour réécrire la convention collective qui les lie. Le syndicat s’est dit d’accord à cause de l’urgence du projet. « La convention devenait compliquée, elle avait plus de 20 ans. Et on ajoutait au fur et à mesure des articles, ça commençait à manquer de cohérence. On s’est donc engagé à la réécrire, avec les demandes de l’Université », a expliqué Mme Mireille Boisvert, vice-présidente aux relations au travail au SCCCUL et chargée de cours en philosophie.

Défendre ses intérêts

Mais pour le syndicat, il n’est pas question de dire oui à tout ce que propose ou préconise l’Université. « Le travail de réécriture est long et compliqué, car on ne peut encore tout confirmer. Pour le moment, rien n’est paraphé, donc rien n’est définitif. On doit tendre vers une cohérence pour l’ensemble », a-t-elle précisé.

Certains points sont encore chauds à traiter. Notamment celui des coupes budgétaires que veut entreprendre l’employeur. L’UL souhaiterait qu’il y ait des coupures concernant les congés parentaux indemnisés, ou les primes de départ à la retraite. La vice-présidente aux relations au travail a avancé que cela faisait partie du travail de réécriture, de négocier des demandes comme celles-ci.

Prioriser les intérêts des chargés

Les deux parties doivent tomber en accord avant de signer la convention. Le syndicat n’entend pas faire le dos rond devant de telles demandes. Il y aura encore matière à négociation. « Nous avons, nous aussi, des demandes à faire à l’employeur, comme les congés à traitement différé, autofinancés, pour les chargés d’enseignement ». Mireille Boisvert entend défendre les intérêts des chargés de cours, et qu’il n’y ait pas de perte d’avantage.

Sur un plan d’ordre externe, le SCCCUL est toujours engagé dans la communauté universitaire. Il est présentement en train de rédiger le mémoire qu’il remettra au comité de consultation sur la gouvernance de l’UL. Le syndicat, comme la majorité des associations du campus, est contre une présence accrue de membres externes au sein du Conseil d’administration de l’UL. Des membres du syndicat se sont rendus, il y a quelques jours au devant des étudiants pour présenter ce point. Et c’est aujourd’hui même que le projet de mémoire sera présenté aux membres lors du conseil syndical.

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