C’est en français et avec beaucoup d’humour que le chanteur Milow s’est adressé à la foule lors de son dernier spectacle
à Québec. Désormais célèbre grâce à son remake de la chanson « Ayo Technology » du rappeur 50 Cent, cet artiste
d’origine belge a offert une prestation plutôt statique, mais touchante et rassembleuse. « L’Impérial n’est pas plein à craquer, mais le public est tellement « dedans » qu’on a l’impression d’être beaucoup plus. Il y a vraiment une belle ambiance ! », s’est exclamée Laurence Ménard-Belzile, une étudiante qui avait reçu son billet en cadeau.
La sono était au rendezvous et les musiciens étaient en très grande forme. Nous n’avons pas eu droit à une mise en scène haute en couleurs; le mot simplicité résume bien toute la prestation. Malgré tout, la sobriété du spectacle n’a pas nui à l’appréciation des fans. La voix du chanteur était impeccable et c’est finalement ce qui importait le plus. Le public a
semblé grandement apprécier les apartés en français du chanteur entre les chansons. Plusieurs « I love you Milow ! » ont été scandés à la suite de cet effort linguistique.
Plus le spectacle avançait, plus Milow jouait des morceaux populaires. Il a remué les sentiments des spectateurs lorsqu’il a chanté une chanson écrite pour une amie mourante à l’époque. Les hits de son album Coming of Age: you don’t know et bien sûr, « Ayo technology » ont enflammé les fans et c’est avec une grande générosité que le chanteur a offert plusieurs rappels au public. La soirée a pris fin avec un jam coloré entre musiciens, chanteurs et choristes.
Il est à noter que c’était l’avant-dernier spectacle de l’auteur et interprète avant qu’il retourne en studio pour finir son prochain album.
Première partie
Le chanteur Matt Morris donnait une prestation en première partie du spectacle. Il a capté l’attention du public avec sa guitare et ses douces mélodies. Ce spectacle signait presque la fin de sa tournée avec Milow : « Il me reste un spectacle à Sherbrooke avec Milow et après je commence à travailler sur un autre album », a confié Matt Morris à Impact Campus. C’est à parier qu’il a
aimé jouer dans la Vieille-Capitale, car on pouvait lire sur sa page Twitter le lendemain : « My poor french aside, the Quebec show was a blast ! »
