Énième passage de Vincent Vallières au Théâtre Petit Champlain, vendredi et samedi soir.

Pas besoin de grand-chose

Énième passage de Vincent Vallières au Théâtre Petit Champlain, vendredi et samedi soir. Mais le lieu était encore une fois tout indiqué pour accueillir le nouveau spectacle acoustique du jeune chanteur québécois, Au coin de la rue. Accompagné sur scène par un André Papanicolaou, en grande forme aux guitares, chœurs et percussions, Vallières a revisité son répertoire à cette sauce acoustique, une formule à laquelle il revient sans cesse. Au plaisir du public enthousiaste de chanter en chœur ses classiques (dont l’inévitable « On va s’aimer encore », chanson de l’année à l’ADISQ), s’est doublé l’agréable surprise de redécouvrir certains titres ici réarrangés, comme « Café Lézard ». Dans les deux cas, l’exercice ramène à ce qui fait une bonne chanson : un texte et une musique. Vincent Vallières en a aussi profité pour inclure à son tour de chant « Et c’est un départ », inédit sorti cet été, et « La guerre la paix », découlant de sa participation à l’émission « Les voix humaines ». Tour à tour drôle dans ses anecdotes, entraînant, émouvant mais toujours sincère, le père de trois enfants et cinq disques s’est encore une fois révélé d’une extraordinaire efficacité – non pas comme ce chanteur inaccessible, mais bien comme ce chanteur sympathique, qui touche en plein cœur son public, et que l’on pourrait aisément qualifier d’ami.

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