La soirée festive et multiculturelle organisée par Agir International prennait place dans l’Atrium du pavillon Charles-De Koninck vendredi soir passé.

Place à la culture

Le Trop Gros Jam, organisé par le comité étudiant AGIR International, mettait sur la scène de l’Atrium du pavillon Charles-De Koninck plusieurs cultures étrangères. Il clôturait la Semaine du développement international (SDI) vendredi dernier.

Les amateurs de percussions ont été ravis en première partie avec un jam surprise concocté par quatre étudiants de la Faculté de musique de l’Université Laval. Ces derniers ont choisi de faire un jam de percussions afro-cubain. «On voulait faire quelque chose de spécial», lance Adam Barois, celui qui a rassemblé trois de ses collègues pour l’occasion. «Ce sont les congas qu’on avait sous la main qui nous ont incité à ce style festif», dit à son tour Olivier Bussières.

Grâce au Trop Gros Jam, Adam Barois et ses collègues ont eu la chance de partager leur passion pour ce style de jam. «On voulait faire connaître des instruments étrangers aux gens de l’Université, c’était aussi histoire de les faire participer», dit-il. La piste était remplie de danseurs qui bougeaient aux sons des bongos et des congas, dont une étudiante qui vient de Montréal. «Ça me rappelait les tams-tams que certaines personnes jouent sur le Mont Royal, se souvient-elle. C’était vraiment amusant de pouvoir danser sur ces percussions.»

Un peu de samba

La troupe de danse brésilienne Samba Québec a aussi donné le ton. Julia-Maude Cloutier, une enseignante de danse passionnée, a mis sur pied un spectacle qui s’accompagnait de musique brésilienne. «On ne danse pas toujours avec de la musique et c’était un beau défi, relate-t-elle. C’est souvent plus agréable, il faut être synchronisé et cela en incite beaucoup à se joindre à nous.»
Beaucoup  de festifs ont en effet trouvé plaisir à danser avec les filles de Samba Québec. Une autre enseignante de la troupe, Allie Gray, était parmi celles qui ont invité les spectateurs qui étaient autour à se joindre à elles. Et même si certains étaient réticents, «beaucoup ont participé et on a eu du bon temps», affirme-t-elle. Kamal Stitou, un étudiant en traduction qui vient d’Espagne, a participé sans hésitation. Il croit que la communauté étudiante devrait organiser davantage de soirées festives comme celle-ci: «Il en faut plus souvent! C’est bon quand ça bouge et que les gens participent autant».

Un peu de Québécois

Agir International a bien pensé d’organiser une soirée festive avec musique québécoise. La place fut donnée aux Chauffeurs à pieds, un quatuor originaire de Québec qui fait respecter la musique traditionnelle québécoise. Ils ont joué un assortiment folklorique avec une précision et une vivacité à rendre la Bottine Souriante envieuse. À l’occasion du Tros Gros Jam, le chanteur et guitariste Olivier Soucy a cru qu’il était important que «l’aspect festif de la musique soit bien ancré» et de «rappeler aux étudiants l’empreinte culturelle de leurs racines québécoises».

Cet «aspect festif», la foule y a répondu avec une participation extraordinaire. Tous dansaient, parfois en cercle, parfois en couple. Il faut aussi dire que le violon, les pieds et la guitare acoustique des Chauffeurs à pieds distillent une énergie absolument formidable. Rares sont les musiciens capables d’amener autant de gens sur la piste de danse.

La soirée avait auparavant débuté avec un souper gratuit servi par les associations étudiantes et les comités du campus. Riz haïtien aux haricots, tempura aux légumes et jus de gingembre sénégalais ont donné l’occasion à des centaines de personnes de découvrir les saveurs d’ailleurs.

Consulter le magazine