Quand les médias font la fête, tout le monde en profite !




À l’occasion de leurs anniversaires respectifs, Impact Campus et Chyz 94,3 offrent aux étudiantes et aux étudiants de l’Université Laval un show gratuit des plus diversifiés. Il paraît que les murs ont des oreilles; ceux du Grand Salon risquent de se souvenir longtemps de la soirée du 8 novembre.

Socalled

Josh Dolgin, dit « SoCalled », est l’une des figures artistiques les plus éclatées du paysage actuel. Bon, il a peut-être fallu que sa mère le paie pour qu’il accepte de suivre des cours de piano lorsqu’il était enfant, mais il ne s’est pas fait prier pour apprendre à jouer de l’accordéon, qui est rapidement devenu son instru­ment fétiche. Il a d’abord exploré toutes les avenues possibles en s’intéressant à des styles musi­caux aussi hétéroclites que le gospel, le rock, le hip-hop, la salsa ou le funk, mais le Mon­tréalais d’origine juive ne s’en est pas tenu qu’à ça. Il a découvert sa véritable appartenance dans un style de musique aussi singu­lier que près de ses racines lors de ses nombreuses visites dans les magasins de disques usagés : le yiddish. À ce jour, Dolgin est sans doute la seule personne sur la planète à pouvoir se vanter d’avoir une collection de plus de 3 000 albums de musique juive. Ce nouvel intérêt aura été un élé­ment déterminant dans sa quête identitaire et musicale.

Il suffit de visionner quelques-uns des vidéos qui circulent sur Internet pour comprendre à quel phénomène on a affaire. La liste de ses fonctions est impression­nante : pianiste, accordéoniste, arrangeur, compositeur, journa­liste, marionnettiste, cinéaste et aux dernières nouvelles, magi­cien. Son dernier album, intitulé Sleepover et paru en avril der­nier, est aussi coloré que les ar­tistes invités qui se sont joints au projet, le temps d’un featu­ring. Parmi ceux-ci, la chanteuse Roxanne Shante, Chilly Gonzales et Sans Pression. Le multi-ins­trumentiste a piqué la curiosité de milliers de mélomanes, mais aussi celle de l’Office national du film québécois, qui a placé l’artiste au talent indéniable et à l’imagination débordante au coeur d’un documentaire intitulé The SoCalled Movie.

Midnight roméo

La chanteuse Marie-Pierre Bellerose et ses quatre mu­siciens proposent un dance-rock aussi assumé qu’élec­trisant. La formation n’en est pas à sa première perfor­mance, elle a partagé la scène avec des groupes comme The Sounds, Simple Plan, Die Mannequin et Misteur Valaire lors de ses nombreuses appa­ritions, notamment au Fes­tival Envol et Madacam, aux Grandes Fêtes du St-Laurent et sur la Scène Bell du Fes­tival d’été de Québec. Avec ses sonorités électros et ses mélodies accrocheuses, Mid­night Romeo sait comment s’y prendre pour faire lever un party. Gageons que le groupe arrivera même à faire danser le plus introverti de votre gang (avouez que vous avez tous une image en tête). Sortez votre excentricité ves­timentaire et venez rocker la piste de danse en compagnie de l’hypnotisante chanteuse et de ses acolytes.

Peter peter

Vous avez tous déjà entendu Tergiverse (feat. Coeur de Pirate) ou Homa (nommée meil­leure chanson franco­phone de l’année 2011 par iTunes), deux pièces qui sont condamnées à rester dans nos iPods une fois qu’elles y sont entrées. L’auteur-compositeur-in­terprète originaire de la ville de Québec s’est taillé une place de choix dans la scène émergente mon­tréalaise dès la sortie de son premier album épo­nyme, paru sous l’éti­quette Audiogram. Peter n’a pas tardé à se faire reconnaître à l’étranger: dans la dernière année, il a trimballé sa guitare, ses claviers et son charme de New York à Paris. Son plus récent album, Une version améliorée de la tristesse, paru en septembre der­nier, se veut plus rythmé mais tout aussi intime et rafraichissant. Il vaut la peine de se déplacer pour voir son nouveau spec­tacle, puisque Peter Peter s’est entouré de nouveaux musiciens tous plus doués les uns que les autres. On peut notamment entendre Adam Kinner au saxo­phone ainsi que Francis Mineau (Malajube) à la batterie.

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