regard sur le passé de la mobilisation étudiante

La crise en bref

Retour sur l’événement

Grève de 2005

Alors qu’on vient de voir le gouvernement fédéral verser 275 millions de dollars à Québec pour l’aide aux étudiants, l’issue de la grève étudiante massive de 2005 revient nous sonner des cloches. L’entente de principe entre les associations étudiantes et le gouvernement avait été bonifiée de 60 millions de dollars par le gouvernement du Canada. Le conflit s’était alors réglé par un réinvestissement de 482 millions de dollars pour les cinq années suivant la grève ainsi qu’un retour des 103 millions au programme de prêts et bourses à partir de l’année 2006-2007.

C’est grâce à un rendement supérieur de la fondation des bourses du millénaire que le gouvernement avait pu soumettre cette offre aux étudiants de la Coalition des associations pour une solidarité syndicale étudiante élargie (CASSÉE), de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ). La majorité des étudiants de la FECQ et de la FEUQ avait alors accepté l’offre.

Investissements fédéraux

Le programme canadien des bourses du millénaire (PCBM) a été remplacé en 2010 par le programme canadien des bourses aux étudiants (PCBÉ). En 1999, le Québec s’était retiré du PCBM avec la compensation financière due. Le gouvernement Harper refusait de faire la même chose avec le nouveau programme de bourse jusqu’à tout récemment. Québec a enfin reçu la compensation de 275 millions à la fin du mois de janvier.

Le carré rouge

Emblème de la lutte

C’est la CASSÉE qui a adopté le carré rouge comme symbole pour la lutte contre la hausse des droits de scolarité. Ce symbole a rapidement été adopté à l’extérieur du mouvement étudiant en signe d’appui à la lutte. On a pu voir le chef de l’opposition officielle porter le carré de tissu rouge d’environ cinq centimètres de côté à l’Assemblée nationale pendant le conflit.
C’est ce même carré qu’on peut voir encore en 2011 dans les rangs des manifestants qui s’opposent à la hausse des droits de scolarité.

Consulter le magazine