L’Université d’Indonésie a dévoilé, le 14 décembre dernier, la deuxième édition de son classement annuel sur le développement durable dans les universités dans le monde, l’UI GreenMetric Wolrd University Ranking. Au 51e rang du classement général, l’Université Laval se voit devancée par trois autres universités canadiennes dont, notamment, l’Université de Sherbrooke.

L’UL derrière Sherbrooke

 

Pour cette deuxième année, ce sont 178 universités de 42 pays qui ont participé à cette étude comparative. La première position revient à l’Université de Nottingham, en Angleterre, et il faut aussi noter la présence de six universités américaines dans le top 10, dont l’Université Northeastern de Boston et l’Université du Connecticut, respectivement au deuxième et troisième rang.

Au 14e échelon, l’Université de York est la première université canadienne du classement et les universités d’Ottawa et de Sherbrooke sont les seules autres représentantes canadiennes dans le top 50. Pour calculer leurs données, les responsables de l’UI GreenMetric ont divisé leurs critères en cinq catégories. La première se fonde sur le nombre d’espaces verts présents sur le campus, en prenant en considération la taille de l’université et sa localisation géographique. Les autres catégories concernent la consommation d’électricité, la gestion des déchets, l’utilisation d’eau et le transport. Dans chacune de celles-ci, une université se voit accorder un certain nombre de points selon sa performance.

L’UL remet en doute la méthodologie

Pierre Lemay, conseiller au développement au vice-rectorat exécutif et au développement à l’Université Laval, a quelques explications quant à la position qu’occupe l’UL au classement. « Il était parfois difficile pour une grande université comme l’Université Laval [en terme de population et de superficie] de fournir des données précises aux responsables de cette étude », explique-t-il, rappelant que le classement de l’UI GreenMetric n’en est qu’à sa deuxième année et que ses méthodes de calcul ne sont pas encore tout à fait au point. « Contrairement à la certification Campus durable de la Coalition jeunesse Sierra, obtenue l’automne dernier, l’étude comparative de l’Université d’Indonésie ne se base que sur des données statistiques et un système de pointage », analyse-t-il. « Or celle-ci ne prend pas en compte la démarche générale de l’université dans ses politiques de développement durable, notamment au niveau de la sensibilisation et de ses initiatives environnementales », conclut-il.

Satisfait des actions entreprises par l’université au cours des dernières années, PÏerre Lemay explique finalement que le développement d’un campus durable est très important pour l’Université Laval, mais que cette tâche nécessite inévitablement du temps.

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