Retour au bercail pour le Pascale Picard Band

Ce spectacle, qui devait être présenté en novembre dernier et qui a été reporté en raison des opportunités outre-Atlantique qui se présentaient, est donc attendu, tant par les fans que par le groupe. «Être à Québec c’est vraiment trippant, s’exclame Pascale Picard. C’est trippant de se retrouver à la maison». «C’est sûr que c’est un peu plus stressant quand t’es chez vous, renchérit Serge Poulin, percussionniste du groupe. Les gens sont plus critiques. C’est pas comme le public à l’étranger qui te connaît pas, qui n’a pas de références, pas d’attentes».

Tournée européenne
Le public européen aura par ailleurs la chance de les découvrir davantage puisque la prestation à L’Impérial sera la dernière en sol québécois avant le départ du quatuor pour une tournée en Europe. À leur retour, ils ont l’intention de présenter de la nouveauté à leurs fans qui attendent impatiemment un nouvel opus. «Il y a un danger pour le monde du Québec parce que, là, on a juste un album. On ne veut pas perdre notre public ici parce qu’on roule sur le même show pendant trop longtemps», explique la menue chanteuse.

Prévu pour 2010, ce deuxième album sera sûrement teinté de cette ambiance rock, beaucoup plus forte sur scène que sur le premier disque Me, Myself and Us. C’est donc en spectacle, entre autres, que la présence du band dans le processus de création se fait sentir. «Ça va se rapprocher un peu plus du son rock des spectacles parce que toutes les tounes sont écrites par le band», soutient l’interprète qui apprécie la présence de ses comparses sur scène. «Avec eux, je me sens tout le temps supportée, moins seule devant le monde. C’est moins intimidant, c’est pas la même énergie», maintient celle que l’on a parfois vue accompagnée de sa seule guitare.

Même s’ils ont présenté leur spectacle à de nombreuses reprises, les jeunes musiciens ne se lassent pas puisqu’ils laissent une grande place à l’improvisation. «Dans le fond, la seule chose qui est établie, c’est l’ordre des chansons», explique Serge Poulin. «Pour moi, le output du public c’est vraiment important. Moi, je pourrais jouer “Gate 22” 140 fois, tant que le public réagit!», lance Pascale Picard en riant.
 

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