Dans l’espace galerie du Cercle, au sous-sol du bâtiment, se déroule l’exposition Pop Urbaine de l’artiste québécois Pascal Norman. L’événement, qui se prolongera jusqu’au 27 novembre, ne fait pas partie de la programmation officielle des festivités du Cercle, qui célébrait vendredi dernier ses trois ans; il s’agit plutôt d’un heureux hasard pour le bar et pour l’artiste. Il y a environ un an, Le Cercle a signifié son intérêt auprès de M. Norman, résidant à Montréal mais originaire de la Vieille Capitale. En coordonnant leurs disponibilités, il a été convenu que le vernissage de Pop Urbaine allait avoir lieu le jeudi 4 novembre, soit la veille des célébrations du complexe multifonctionnel. Il s’agit également d’un anniversaire pour Pascal Normand, qui expose pour la toute première fois à Québec.
L’exposition de Pascal Normand est née de sa passion pour la photographie urbaine de nuit. Pop Urbaine met en scène des paysages nocturnes industriels ou simplement délaissés, modifiés grâce à un important traitement de l’image. Grâce à des logiciels de transformation picturale, M. Normand a appliqué en transparence des textures provenant de matériaux comme le papier, donnant ainsi aux œuvres un aspect vintage. Dans certains tableaux, il a même ajouté des silhouettes de personnages en action, «un côté très intéressant qui captive les gens», a laissé entendre l’artiste.
Une bonne partie des photographies ont été prises à Montréal, mais en sachant que l’exposition allait avoir lieu à Québec, l’artiste a passé deux nuits dans les rues de sa ville natale pour capturer les paysages nocturnes. «La réalité urbaine, c’est qu’elle est toujours en mouvement : construction, démolition, graffitis, etc. Ce que je trouve fascinant, c’est le côté sale et toute la beauté qui en ressort», a expliqué Pascal Normand, qui a également avoué avoir beaucoup de photographies urbaines accumulées, qu’il garde en réserve pour de prochains projets.
