Irréprochable qualité

La chanteuse canadienne misait en effet beaucoup sur l’album Metals, paru en octobre dernier.  Un peu moins accessible dû à la froideur des instrumentations, elle a quand même réussi à charmer son public dès la première note d’ « Undiscovered first ». Alternant entre des chansons de Metals et des chansons de ses précédents albums, la chanteuse ajoutait à son répertoire pop des chansons plus art-folk. L’ambiance était à la fois feutrée et très métallique.

Leslie Feist était entourée pour l’occasion de trois choristes du groupe Mountain Man, d’un multi-instrumentiste, d’un batteur et d’un claviériste. Les univers musicaux étaient identiques à l’album. En arrière-plan, le public pouvait voir des projections en noir et blanc et des images d’une caméra à l’avant. La chanteuse était en voix, ne manquant pas une seule note et en changeant un peu les pièces connues de son répertoire. Lors de la pièce « Mushaboom », les fans de Feist pouvaient voir que la chanteuse n’allait pas retourner à son ancien style plus pop.

Dans l’ensemble, le spectacle était excellent : une belle chimie passait entre les spectateurs, déjà conquis d’avance, et Feist. Il y avait aussi beaucoup de moments forts : nommons la pièce « Cicadas and gulls » où la chanteuse et ses choristes étaient réuni autour d’un micro avec un éclairage tamisé. Un autre beau moment à la fin du spectacle où Feist a invité les couples à venir danser sur scène durant la pièce « Let it die ».

Pour ce qui de la première partie, l’ex-chanteur des Constantines Bry Webb, a bien livré la marchandise avec son folk-pop. Il a préparé la salle pour un des meilleurs spectacles de cet automne. Seul bémol : le Grand Théâtre semblait vide. De bons sièges au parterre étaient libres pour voir en concert la chanteuse de la Nouvelle-Écosse. L’ambiance était plus calme durant les morceaux de Metals, mais les fans ne ménageaient pas leur énergie pour les pièces plus connues.

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