Dernier spectacle à Québec de la tournée Les chemins de verre pour Karkwa samedi soir dernier, dans un Impérial plein à craquer. De retour d’une série de conc

Mieux respirer

Dernier spectacle à Québec de la tournée Les chemins de verre pour Karkwa samedi soir dernier, dans un Impérial plein à craquer. De retour d’une série de concerts en Europe, la formation québécoise a livré encore une fois toute une performance. La plupart des morceaux décoiffaient, mais on s’est étonné d’entendre certaines versions de chansons plus douces, plus mélodiques. Est-ce dû à l’inévitable fatigue de fin de tournée ? Quoiqu’il en soit, l’énergie sur scène était mieux canalisée. Si ce dernier spectacle à Québec « avant un bon bout », dixit Louis-Jean Cormier et sa moustache du Movember, avait son lot de moments d’intensité où les cinq garçons jouaient à l’unisson, une certaine subtilité musicale avait aussi sa place. Ce que l’on avait peut-être parfois moins vu lors des spectacles précédents.

Tout autant planant que captivant, Karkwa n’a pas hésité à piocher dans ses trois derniers albums, dépoussiérant même des titres rares des Tremblements s’immobilisent peu joués sur cette tournée (« La marche », « Le coup d’état », « Pili-pili », « Les vapeurs »). Le reste du répertoire, se déclinant comme autant de classiques appris par cœur par le public, n’a été qu’une formalité qui allait de soi et qu’on ne s’étonne plus d’aimer. Avant de prendre une longue pause méritée, et même si l’envie de rejouer de la musique se fera sentir plus tôt que prévu, Karkwa aura (presque) conclu en beauté cette tournée-marathon à Québec, laissant des souvenirs de scène encore une fois impérissables.

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