Une ville californienne envisage une mesure qui fait beaucoup de bruit : imposer la pose de panneaux photovoltaïques sur les maisons nouvellement construites.

Un pas vers une obligation écologique

Une ville californienne envisage une mesure qui fait beaucoup de bruit : imposer la pose de panneaux photovoltaïques sur les maisons nouvellement construites.

Catherine Gilbert

Vous vivez dans une ville où il fait toujours beau, où le soleil est présent du matin au soir et vous cherchez un moyen d’être écologique ? Lancaster, une ville californienne au cœur d’une région désertique, a trouvé la solution. Elle va imposer la pose de panneaux photovoltaïques sur les maisons nouvellement construites. Il y a 2 ans, le maire, R. Rex Parris, a décidé que sa ville allait devenir la capitale mondiale du soleil. « Nous voulons être la première ville produisant plus d’électricité venant de l’énergie solaire que ce que nous consommons », explique-t-il. Pour ce faire, il doit munir la plupart des toits des maisons et des stationnements de panneaux solaires pour produire 126 mégawatts d’énergie solaire. Actuellement, la ville ne génère que 39 mégawatts et 50 mégawatts seront bientôt disponibles grâce à de nouvelles constructions. Pour atteindre les mégawatts manquants, il exige que toutes les nouvelles constructions soient équipées de panneaux. Ensuite, il impose une capacité minimum de 1 à 1,5 kW selon la superficie du terrain. Les propriétaires de terrain pourront se regrouper pour construire une centrale commune à plusieurs maisons.

Par contre, selon Green Tech Media et Green Technica, l’industrie du bâtiment n’est pas favorable à cette initiative. En effet, cette obligation ferait grimper les coûts reliés à la construction des bâtiments.

Déjà commencé

Bien que ce règlement soit nouveau, la ville de Lancaster s’est déjà équipée de centrales solaires pour alimenter l’hôtel de ville et de nombreux bâtiments résidentiels ou industriels. La ville espère générer des économies et des revenus de 1,5 million de dollars par an.

Côté environnement, c’est un pas immense pour sa sauvegarde. Un projet d’une telle envergure serait-il possible au Québec et est-ce que les gens seraient intéressés d’investir pour finalement avoir une facture d’Hydro-Québec moins élevée ? Cela pourrait être une bonne idée d’inclure l’idée dans les promesses électorales lors des
prochaines élections.

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