Un sapin de Noël qui ne perd plus ses aiguilles

Pour démontrer que la perte des aiguilles est bien due à l’éthylène, les chercheurs de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, dont la découverte est présentée dans la revue Trees, ont eu recours à deux composés chimiques qui interfèrent avec cette hormone: le 1-MCP et l’AVG. Après 40 jours, relate-t-on, les branches non-traitées étaient complètement dégarnies, alors que celles qu’on avait exposées à l’un ou l’autre de ces produits ont gardé leurs aiguilles jusqu’à 87 jours durant, explique  Steeve Pépin, co-auteur de l’étude et professeur.

Ces travaux pourraient avoir des retombées importantes pour les producteurs de sapins de Noël et les consommateurs, assurent les chercheurs. «Puisque le 1-MCP est un gaz, il serait envisageable d’en libérer dans les boîtes de camions qui transportent les sapins», avance le professeur Pépin. Notons que quelque 1,8 million d’arbres ont été exportés vers l’étranger.

Les consommateurs pourraient eux aussi bénéficier de cette découverte, dans la mesure où il serait possible de dissoudre de l’AVG dans l’eau d’arrosage du sapin et ainsi en prolonger la durée de conservation dans la maison.

L’étude détaille que les branches de sapin utilisées pour l’étude ont été placées à l’intérieur d’une chambre de croissance, dans des contenants remplis d’eau. Le chercheur Steeve Pépin conclut en ce sens que les résultats obtenus devront faire leurs preuves pour l’arbre en entier.

La Ville de Québec mène chaque année une campagne de recyclage des spins de Noël. Tous les arbres récupérés seront mis en copeaux.

La collecte a toujours lieu dans la deuxième semaine complète de janvier, le même jour que la collecte des ordures. Il est également possible d’apporter votre arbre dans les écocentre de la Ville.
 

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