Une récolte mitigée

Olivier Faucher, le passeur étoile du Rouge et Or, l’avait prédit avant le démarrage du présent exercice: son équipe est très forte et est la meilleure avec laquelle il a évolué au cours de sa carrière. Les résultats de vendredi et samedi ne l’auront pas fait mentir, puisque les joueurs de l’entraîeur-chef, Pascal Clément, se sont imposés facilement à McGill 3 à 0 et face à Montréal sur la même marque.

Samedi soir, au Peps, ses hommes n’ont pas perdu de temps pour remporter de manière expéditive un match à sens unique en trois manches, 25-16, 25-15 et 25-17. Malgré la facilité de cette victoire, M. Clément a trouvé que son équipe a «manqué d’intensité» à certains moments et était «moins concentrée» sur plusieurs phases de jeu.

Les principaux artisans de la victoire des Lavallois ont été Thierry Lavigne, le capitaine, et Karl De Grandpré, qui ont cumulé 11 attaques marquantes chacun.

Moins de chance chez le filles
Du côté des joueuses d’Alain Pelletier, les scenarii des deux rencontres ont été totalement différents. Après la défaite de 3 à 2, vendredi soir face aux Martlets, les volleyeuses lavalloises avaient fort à faire contre la deuxième meilleure équipe aux pays, Montréal. Alors que peu d’observateurs auraient gagé sur un match aussi âprement disputé, les filles ne se sont inclinées qu’en cinq manches, 25-23, 22-25, 25-22, 18-25 et 17-19.

Grâce à la fougue en attaque de Geneviève Bourque-Tremblay, Mélanie Savoie, Julie Rodrigue et Marie-Christine Mondor, qui ont respectivement effectué 16, 13, 12 et 10 attaques marquantes, le Rouge et Or a tenu la dragée haute à son adversaire du jour. De quoi satisfaire l’entraîneur-chef, Alain Pelletier: «On savait qu’on allait leur donner du fil à retordre et c’est ce qu’on a fait! Ce soir, c’est notre force de frappe qui nous a permis de rivaliser.»

Après huit rencontres, les Lavalloises présentent une fiche de cinq victoires pour trois
défaites.
 

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