C’est ce mardi, en début d’après-midi, que les étudiants-membres de la CADEUL apprendront si OUI ou NON ils seront dorénavant affiliés à l’UEQ. Les dernières semaines ont été animées sur le campus alors que les deux comités se sont affrontés à diverses reprises.
Le référendum se termine ce soir, à 23h59. Jusque-là, il est encore possible de voter en ligne, via le courriel envoyé sur monPortail.
Lors d’une séance exceptionnelle, le conseil d’administration de la CADEUL se réunira mardi à 11h30 pour comptabiliser l’ensemble des votes. Le résultat devrait donc être annoncé mardi en début d’après-midi. Le site web d’Impact Campus, que nous vous invitons à suivre, présentera d’ailleurs une couverture complète des résultats.
Notons qu’il sera très intéressant demain de surveiller le taux de participation à ce référendum, considérant qu’en 2015 lors du premier scrutin sur l’UEQ, ce n’est qu’à peine 15 % des étudiants qui avaient participé. À l’époque, rappelons que le conseil d’administration n’avait pas entériné les résultats en raison de problèmes techniques et d’identification des votants avec la plateforme de vote en ligne.
Retour en arrière
Plusieurs évènements ont marqué cette campagne référendaire. D’abord, un premier débat entre les deux comités a eu lieu le 8 novembre dernier et un second le 14 novembre. Pour revoir en détails les différents arguments des représentants de chaque comité, voici la couverture d’Impact Campus :
Retour sur le premier débat d’affiliation CADEUL-UEQ à l’Université Laval
Le 18 novembre dernier, le directeur du référendum, Louis-Philippe Lampron, émettait par voie de communiqué un certain nombre d’infractions commises par les deux comités.
Le comité du OUI a accusé ses adversaires de « propos diffamatoires », « utilisation de matériel produit sans approbation » et/ou « arrachage d’affiches ». Le directeur du référendum a alors souligné que les infractions étaient nombreuses pour le comité du NON. Il a même parlé d’une complète violation de la politique référendaire.
De son côté, le camp du NON accuse l’adversaire d’avoir rediffusé une vidéo promotionnelle de l’UEQ sur sa page Facebook après le début de la période référendaire. Le directeur avait d’ailleurs estimé que cette action se situait bel et bien « aux limites de la politique référendaire. »
La liste exhaustive de ces infractions est consultable en cliquant ici.
Non à l’UEQ
Pour le comité du NON, l’imposante structure administrative de l’UEQ, le manque de représentativité et des problèmes de transparence demeurent les principaux problèmes de l’organisation nationale.
« L’une des grandes problématiques apportées par les associations étudiantes nationales prétendant porter la voix de toute la population étudiante universitaire, comme l’UEQ le fait en collaboration avec la FECQ, est la négation de la pluralité et de la diversité de cette voix étudiante », lit-on dans l’argumentaire du NON.
De plus, le comité estime que la voix des étudiant(e)s de l’UL sera diluée à l’intérieur de cette structure. Il est possible de consulter l’argumentaire complet du NON en cliquant ici, d’ailleurs.
Le comité du OUI
Du côté du OUI, on souligne la force d’une association étudiante nationale pour proposer et travailler sur des projets concernant l’éducation supérieure. « Avoir une portée nationale de nos idées à l’UL, ça fait 10 ans qu’on n’en a pas eu et depuis, il y a plusieurs de nos mémoires, de nos idées qui n’ont pas été portées au niveau national », explique Guillaume Francois Larouche, représentant du OUI.
Le OUI croit que les étudiants seront plus forts s’ils décident de se regrouper et de mettre en commun les ressources et les idées de chaque université. « Cela permet aussi de montrer au gouvernement et aux décideurs un front uni, fort de l’enthousiasme de ses membres », souligne l’argumentaire du comité du OUI.
Celui-ci est d’ailleurs consultable en entier en cliquant ici.
Pour entendre à nouveau les arguments principaux des deux comités, voici également les vidéos des points de vue réalisées par Impact Campus.
