Chaque entraîneur, chaque joueur et chaque équipe a sa vision d’appréhender une rencontre avec un si grand enjeu. Les Marauders de McMaster et le Rouge et Or de l’Université Laval empruntent des chemins différents, mais seulement vendredi soir, nous pourrons savoir qui a choisi le

Chacun sa vision

Chaque entraîneur, chaque joueur et chaque équipe a sa vision d’appréhender une rencontre avec un si grand enjeu. Les Marauders de McMaster et le Rouge et Or de l’Université Laval empruntent des chemins différents, mais seulement vendredi soir, nous pourrons savoir qui a choisi le meilleur.

Raphaël Bergeron-Gosselin

Les deux équipes se retrouvent dans des situations bien différentes. Les Marauders sont une équipe comptant plusieurs vétérans qui ont beaucoup d’expérience en séries éliminatoires et même en finale de la Coupe Vanier. Le quart-arrière Kyle Quinlan en sera à son dernier match universitaire et soyez assuré qu’il voudra terminer cette aventure sur une victoire.

Dans l’autre camp, une équipe qui devra composer avec la foule bruyante qui en majorité encouragera les Marauders. Une formation relativement jeune avec un quart-arrière qui en sera à son tout premier match de finale nationale.

Les entraîneurs doivent donc s’assurer de préparer leurs équipes en fonction de ces multiples facteurs. La pratique d’aujourd’hui se déroule dans un dôme où l’écho et les bruits sont amplifiés. Les deux pilotes de chaque équipe en ont donc profité pour faire pratiquer leur offensive en «mode silence».

La période d’étirement du Rouge et Or était comparable au fameux «haka» des All Blacks, tandis que les Marauders y sont allés d’un cri d’équipe se rapprochant d’un chant mythique indien. À chacun sa source de motivation…

 Superstitions ou méthode gagnante?

Rendus en finale de la Coupe Vanier, tous les moyens sont bons pour tenter de mettre les chances de notre côté. C’est le salon de coiffure du pavillon Maurice-Pollack qui doit être heureux des superstitions lavalloises, car tous les joueurs arborent fièrement le «mohawk».

De leur côté les Marauders sont plus conservateurs sur leur aspect physique, mais ont tout de même la tradition de coller un collant à l’arrière de leur casque après chaque partie. On peut donc facilement constater l’expérience de l’équipe par les multiples collants.

Toutes ces méthodes n’auront probablement pas d’incidence dans le résultat final, mais si ça peut motiver ou rassurer les joueurs, pourquoi pas?

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